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Critique(s)/Commentaire(s) Publiques de
ROTWANG

  • LANCELOT (1995)
    Dans le genre mauvais remake hollywoodien, on avait déjà "Robin Hood prince of thieves" mais ce Lancelot-ci le dépasse en tout. Cà commence par un château signé Bouygues, où on s'attend, comme pour "Les visiteurs du soir", à trouver des salles de bains toutes équipées. De loin, la peinture sur verre manque de relief. Les costumes sont très seyants : la Table Ronde ressemble à un conseil d'amiraux de « Star Fleet ». Seuls les méchants ont l'air vaguement moyennageux. Et enfin l'histoire... Et puis non, je n'en parle même pas ! Allez voir "Excalibur" où Richard Gere dans « Pretty woman », et oubliez ce navet.
  • JEANNE LA PUCELLE : LES BATAILLES (1994)
    Sandrine Bonnaire est formidable dans ce rôle, qu'on se le dise ! Parce que tout le reste est inadmissible : des moyens ridicules pour une mise en scène fastidieuse. Les "batailles" arrivent seulement vers la fin, sur une petite fanfare grotesque, et se résument à de piètres escarmouches autour d'un donjon isolé figurant une porte d'Orléans. A propos de figurants, les unités d'assaut sont très clairsemées ! Les vieilles pierres réunies pour le décor font peu moyenâgeux... Le dernier téléfilm sur Jeanne d'Arc avait aussi des décors minables, mais vaut dix fois cette chose qu'il ne faudra pas compter dans l'apologie de l'exception culturelle. Ah non alors !!!
  • LA LEGENDE (1991)
    Souvenir d'une fête du cinéma... il y a encore des places pour un film dont l'affiche et le titre rappellent étrangement tel autre film de Ridley Scott. Coïncidence ? ou piège savamment ourdi pour attirer le péquin ? Toujours est-il qu'il a fait un peu plus de mille entrées... Dans la salle, on entre et on sort. Je ne proteste pas : histoire incompréhensible, fantastique "à la française" -au secours ! philosophie et alchimie de bazar. Avec quelques belles images tout de même -pour justifier l'affiche et une excellente musique. Complicité spontanée avec ceux qui ont tenu jusqu'au bout... Par ailleurs, je n'aime pas Rémi Martin.
  • L'ENFANT MIROIR (1990)
    L'histoire, le cadre font de suite penser à un Stephen King... en plus délicat. Fermes délabrées, familles déjantées, enfants cruels, les ingrédients sont réunis. Les personnages sont cependant plus nuancés, tous en demi-teintes et gardent des aspects attachants. Mais là où l'on est soufflé c'est en voyant, non, en contemplant la photographie exceptionnelle : champs à perte de vue, ciel bleu écrasant et léger à la fois, soleil d'or... Ajoutez un cadrage, des plans particulièrement soignés : voila une référence dans l'art de l'image !
  • MISSION (1986)
    Une des palmes d'or méritées. Ceci ne va évidemment pas plaire à la critique pincée-qui-goute-du-bout-des-lèvres et qui ne voit qu'un film vaguement écolo ne reposant que sur de beaux plans esthétiques et des décors naturels. On me permettra de sourire, tout le monde ne sait pas ce que c'est que du cinéma, et surtout pas des prétendus cinéphiles. Voilà pour le coup de pique. On en vient à ne même plus parler du film ! Mais que dire... Roland Joffe est un grand cinéaste, on l'a su avec "La déchirure", et on espère que sa moindre "Cité de la joie" fera place à d'autres chefs-d'œuvre.
  • METROPOLIS (1926)
    Récemment, la cinémathèque de Munich a réalisé, avec Enno Palatas, une reconstitution de ce film, en respectant autant que possible le scénario voulu par Lang. Galeshka Moravioff a repris la partition originale de Gottfried Huppertz . On peut donc apprécier quelque chose de très approchant de ce que les Berlinois ont pu admirer en 1926. La version de Moroder apparait bien sommaire à coté : pour les images inédites (des plans fixes) il retire un nombre considérable de scènes, et l'histoire est déformée et incohérente. Cependant, sa colorisation respecte l'œuvre et souligne bien son extraordinaire modernité. C'est une bonne façon d'approcher cette œuvre.