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METROPOLIS-1926-
Nationalité : Allemagne
Titre VO : Metropolis
Durée : 2h00
Date de sortie en France : 06/02/1927
Réalisation : Fritz LANG
Inspiration : D'après le roman éponyme de Théa VON HARBOU
Nota
- il existe une version complétée de près de vingt minutes .....
- Margarete Lanner interprète deux rôles différents
Résumé
Métropolis, la grande cité tentaculaire du 21e siècle est construite d'immenses et vertigineux buildings habités par la race supérieure, les Maîtres, tandis que dans les entrailles de la ville, grouille une population de sous-hommes qui sont chargés de l'entretien de la Grande Machine qui maintient l'aisance et l'existence dorées des quelques parvenus. Un robot femelle fabriqué par un savant fou, Rotwang va tenter de réveiller la masse amorphe des soumis et pousser à une juste révolte.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 19/20
Un inaltérable et inoubliable classique et chef-d'oeuvre du Septième Art.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Des nuages de vapeurs crispent des visages sacrifiés, exécutant des taches répétitives, sécurisant la continuité d’un jardin à ciel ouvert où des nantis méprisent d'interminables transpirations souterraines par des jeux égoïstes et insouciants. Les superficies des bureaux sont à la démesure de la démence des dominants, les baies larges et ensoleillées transfigurent le regard d’un concepteur devant la vision d'une réussite urbaine démesurée s'étendant à perte de vue.Les sous-sols explorés dévoilent des ressources exténuées, endoctrinées par des prestations dérisoires, masquant la définition d’un réel besoin communautaire.Dans ces bas fonds, ce n’est que servilité envers une machine ne mentionnant même pas à quoi elle sert.Trimer devient simplement par le sacrifice d’exclus, la sauvegarde en surface d’ébats sulfureux, de courses viriles et de captures amoureuses.Un clair obscur Darwinien à l’échelle humaine, fortement implanté dans deux concepts acquis à leurs procédures respectives, la dominance et la soumission.Comment ne pas se rapprocher en regardant ces images d’un temps douloureux encore endormi où ces maquettes futuristes annoncent l’arrivée d’un Speer alimentant dans une architecture spatio colossale les délires d'un dictateur.A l'inverse ou en parallèle, les masses colossales, froides et informes de ces blocs ne masquent nullement une récupération socialiste dont le gigantisme s'avère correctement reproduit.Ceci positionnant "Metropolis" comme une œuvre absolue au service de toutes les idéologies.Fritz Lang fut courtisé par les nazis, il préféra la fuite, en argumentant sur l'éclosion d'un troisième parti équilibrant deux extrêmes, Un esthétisme d’images, certes démentiel mais uniquement au service de l’expressionnisme.Concluons sur les propos du maître."Métropolis est un excellent film de science-fiction, rien de plus.".
Récemment, la cinémathèque de Munich a réalisé, avec Enno Palatas, une reconstitution de ce film, en respectant autant que possible le scénario voulu par Lang. Galeshka Moravioff a repris la partition originale de Gottfried Huppertz . On peut donc apprécier quelque chose de très approchant de ce que les Berlinois ont pu admirer en 1926. La version de Moroder apparait bien sommaire à coté : pour les images inédites (des plans fixes) il retire un nombre considérable de scènes, et l'histoire est déformée et incohérente. Cependant, sa colorisation respecte l'œuvre et souligne bien son extraordinaire modernité. C'est une bonne façon d'approcher cette œuvre.
inconnu(e)
Aucune critique sur un tel chef-d'oeuvre. C'est une honte et je me dois de réparer cela immédiatement. Ce film, tourné par Fritz Lang en 1926 n'a jamais été achevé et la version distribuée en salle n'y est restée que quelques semaines, l'auteur jugeant le film imparfait. Puis Fritz est mort, les pellicules ont été dispersées aux quatre coins du globe par la guerre et les héritages. Georges Moroder, génial compositeur, s'est par la suite passionné pour cette oeuvre et a réussi à recoller tous les morceaux de ce film, y a mis une musique fantastique, l'a coloriée pour en sortir une nouvelle version, époustouflante.
Bibliographie