L'histoire, le cadre font de suite penser à un Stephen King... en plus délicat. Fermes délabrées, familles déjantées, enfants cruels, les ingrédients sont réunis. Les personnages sont cependant plus nuancés, tous en demi-teintes et gardent des aspects attachants. Mais là où l'on est soufflé c'est en voyant, non, en contemplant la photographie exceptionnelle : champs à perte de vue, ciel bleu écrasant et léger à la fois, soleil d'or... Ajoutez un cadrage, des plans particulièrement soignés : voila une référence dans l'art de l'image !