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ALCESTE A BICYCLETTE-2012-
Nationalité : France
Durée : 1h44
Date de sortie en France : 16/01/2013
Genre : COMÉDIE
Themes
Milieu du théâtre
- cinéma français -
Réalisation : Philippe LE GUAY
Scénario : Philippe LE GUAY
Prise de vues : Jean-Claude LARRIEU
Musique : Jorge ARRIAGA
Distributeur : Pathé Films
Visa d'exp. : 131952
Résumé
Au sommet de sa prestigieuse carrière d’acteur, Serge Tanneur a quitté une fois pour toutes le monde du spectacle. Trop de colère, trop de lassitude. La fatigue d’un métier où tout le monde trahit tout le monde. Désormais, Serge vit en ermite dans une maison délabrée sur l’Île de Ré. Trois ans plus tard, Gauthier Valence, un acteur de télévision adulé des foules, abonné aux rôles de héros au grand coeur, débarque sur l’île. Il vient retrouver Serge pour lui proposer de jouer "Le Misanthrope" de Molière. Serge n’est-il pas devenu une pure incarnation du personnage d’Alceste ? Serge refuse tout net et confirme qu’il ne reviendra jamais sur scène. Pourtant, quelque chose en lui ne demande qu’à céder. Il propose à Gauthier de répéter la grande scène 1 de l’Acte 1, entre Philinte et Alceste. Au bout de cinq jours de répétition, il saura s’il a envie de le faire ou non. Les répétitions commencent : les deux acteurs se mesurent et se défient tour à tour, partagés entre le plaisir de jouer ensemble et l’envie brutale d’en découdre. La sympathique bienveillance de Gauthier est souvent mise à l’épreuve par le profond ressentiment de Serge, entre amertume et rancoeur. Autour d’eux, il y a le microcosme de l’île de Ré, figée dans la morte saison : un agent immobilier, la patronne de l’hôtel local, une Italienne divorcée venue vendre une maison. Et l’on peut se prendre à croire que Serge va réellement remonter sur les planches"
Source : Matériel de presse
Critique
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Je ne serai pas aussi bienveillant que L. Ventriloque.Certes, ce film est récréatif et sait aussi donner dans le grave au passage. Mais le scénario est bien pauvre, et peu crédible. Heureusement que les deux acteurs principaux sont de premier ordre, et porte le film, qui mérite tout de même ... allez, un 15/20.
Note : 18/20
Ce qui frappe c'est le mot de la fin ! Seule une comédie peut aller jusqu'à cette extrémité sans faire lever les boucliers de la bienpensance. C'est léger et profond en même temps. Il y règne la fantaisie propre à une libre interprétation d'un classique. Tout y est recyclé pour que les jeunes générations puissent travailler l'argumentation et les anciennes s'indigner... ou s'amuser. Sous des dehors légers, on mesure l'écart qui se creuse toujours plus entre les chloroformés et ceux, volontairement en retrait, qui refusent (la vasectomie illustre bien le degré de folie auquel on est confronté). Film très sain avec ses balades à vélo, sa rengaine italienne meublant le grand vide entre les êtres, à combler par un quelconque sirop. Mentir mais toujours sauver la face s'avère un engrenage assez périlleux dans ce film. Le misanthrope campe le groupe de récalcitrants à l'alignement ultralibéral qui divise, fausse, lamine d'un bout à l'autre du globe et jusqu'aux plus fortes amitiés... Du coup, même si on n'a pas trop apprécié de l'étudier à l'école, Molière vu sous cet angle donne envie, par la parole ou le geste, de préférer chaque fois que c'est possible une pirouette à un empilement toujours plus important de mensonges à soi et aux autres.
Bibliographie