Côté effets spéciaux, on a probablement fait plus subtil depuis 1958. A noter, ce charme infini dans la prononciation des noms français... Ce serait tiré d'une nouvelle. A part l'aspect expérimental parfois hérissant, un scénario limpide, comme celui des films à l'intention des enfants de dix ans... Alors, Hélène est-elle folle pour avouer s'être débarrassée de "la chose" ? ... De son lit, elle raconte une seule fois l'incroyable processus : ces transformations débouchant sur l'issue fatale (pauvre chaton hurlant dans les tuyaux !). Foutue mouche par qui le scandale arrive, il faut la chasser sans la tuer, et soudain la capturer alors qu'une araignée menace, de quoi en avoir des bourdonnements d'oreille (effet un peu gros à ce passage, l'inconvénient d'incarner de trop près)... Chouette tonton, à croire qu'il attendait son heure, tout admiratif du travailleur qui a poussé ses recherches dans le registre du non-retour, un rien ravi de lui succéder ! Soulagement donc sur les dernières images de la petite famille reconstituée, sans le baiser d'usage, mais une fois sorti de l'horreur, la sécurité n'a pas de prix.