Fiche Film - M LE MAUDIT

Depuis quelques semaines, un meurtrier d'enfants hante les rues de la mégalopole de Los Angeles, sans que les forces de police ne parviennent à le localiser et le mettre hors d'état de nuire. Sa dernière victime, la petite Elsie, qu'il a indûment attirée dans ses rets, en lui jouant un air avec sa flûte et en lui achetant un ballon auprès d'un aveugle. Peu de temps après le corps de la gamine est retrouvé dans un terrain vague, comme à chaque fois délesté de ses chaussures. Alors que les instances judiciaires diffusent des conseils et des mises en garde par l'intermédiaire de la télévision, une inquiétude de plus en plus hystérique commence à gagner la population locale et d'injustifiés soupçons se portent bientôt sur d'innocents quidams dont le comportement pourrait porter à confusion. Sans aucune piste sérieuse, la police et plus spécifiquement l'équipe de l'inspecteur Carney poursuit inlassablement son travail de routine, avec entre autres des contrôles systématiques au domicile de tous les malades mentaux récemment sortis d'un asile psychiatrique. Déjà six meurtres endeuillent le quotidien de la grande cité californienne, mais perturbent aussi l'ordonnancement habituel et les activités illicites de la pègre locale, sans cesse en butte aux perquisitions, descentes de police et autres rafles fréquentes dans les milieux interlopes. Et c'est ainsi qu'aux plus hautes instances du crime, un certain Charlie Marshall, qui régente la bonne marche des bas-fonds de la ville, ordonne à l'ensemble des truands de se mettre désormais à la traque du pédophile meurtrier.

Critique

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 16/20

Bien sûr cette version yankee du chef-d'oeuvre de Fritz Lang ne fera pas ombre à sa prestigieuse mouture originale, mais il faut reconnaître que cette réalisation rare présente indéniablement des qualités remarquables, surtout par l'étonnante interprétation de David Wayne dans le rôle de Martin W. Harrow, le psychopathe recherché et dans une moindre mesure, celle de Luther Adler en avocat alcoolique.

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Bibliographie