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LE BANQUET DES FRAUDEURS-1951-
Nationalités :
Allemagne5 / Belgique22 / France
Titre VO : Banket der smokkelaars
Durée : 1h41
Date de sortie en France : 09/07/1952
Distributeur : Malavida
Visa d'exp. : 12996
Résumé
Anonyme petite enclave géographique belge, le discret et campagnard village de Dorpveld a comme singulière particularité topographique de se trouver au croisement de trois pays mitoyens et citoyens, l'Allemagne, la Hollande et la Belgique. Une bienheureuse configuration qui permet tous les trafics possibles et imaginables et un nombre impressionnant de fraudeurs en tous genres et de toutes origines sociales ou nationales. C'est ainsi que l'exubérante Siska van Moll, la propre fille du brigadier des douaniers de la région, fréquente assidument et amoureusement un certain Pierre, expert dans le trafic croisé entre les différents pays. Une confortable sinécure qui se réduit en peau de chagrin, avec l'imminente ouverture des frontières entre la Belgique la Hollande, mettant ainsi en question et en péril le fonctionnement et le rendement de la manufacture locale de chaussures face à la concurrence batave bien moins onéreuse. Même si l'opposition entre les nombreux trafiquants et les hommes de van Moll peut paraître quelquefois anecdotique et folklorique (notre pandore est à quelques mois de la retraite et n'est pas contaminé par un excès de zèle comme son adjoint nouvellement arrivé, le dénommé Louis Delmotte), certaines confrontations des fraudeurs avec les douaniers allemands se sont soldées dramatiquement, comme la mort d'un jeune passeur teuton, originaire de la contrée d'Aix-la-Chapelle où se rend Pierre pour apporter les condoléances à la mère et à la sœur du défunt. Alors même que les ouvriers de l'usine de chaussures se mettent en grève, que Pierre et la jeune Allemande, Elsa Menzler, se rapprochent affectivement, les fraudeurs des trois pays se réunissent pour une prodigieuse fête communautaire avec l'impérieux souhait d'un maintien de toutes les frontières, une solide garantie pour leurs incessantes carambouilles qui n'auraient plus lieu d'être avec la libéralisation européenne.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Seule réalisation de fiction du grand metteur en scène ostendais, spécialisé dans le court métrage documentaire à connotations revendicatives et dénonciatrices, qui est resté solidement pertinent dans l'efficace constat des perturbations causées au milieu ouvrier, par l'ouverture des frontières, tout en agrémentant ses prises de position économique et politique, de quelques adéquates chroniques sentimentales.