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LA FEMME INFIDÈLE-1968-
Nationalités : France / Italie
Titre VO : Stephane une moglie infidele
Durée : 1h35
Date de sortie en France : 22/01/1969
Genre : DRAME
Theme
Détectives privés
- cinéma français -
Réalisation : Claude CHABROL
Scénario et Dialogues : Claude CHABROL
Prise de vues : Jean RABIER
Prise de vues : Claude ZIDI
Musique : Pierre JANSEN
Musique : Dominique ZARDI
Distributeur : CFDC
Visa d'exp. : 34585
Résumé
Quand le mari d'un couple bourgeois sans histoire, hanté par l'oppression de la jalousie, passe à l'acte et décide froidement de tuer l'encombrant et plutôt indésirable amant de sa femme. Tout commence par d'insignifiants soupçons, qui seront rapidement confirmés par le détective privé que l'on aura engagé et la fatale décision de se rendre chez le rival pour le connaître et l'occire.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
Vision au scalpel d'un certain milieu aisé pour un rôle étonnant de Michel Bouquet.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Le film le plus parfait et le plus irritant de Chabrol (musique, lenteur)mais qui envoûte jusqu'au dénouement. Stéphane Audran est parfaite en épouse infidèle, froide, les sentiments comprimés par toute une pression sociale.
Note : 19/20
Drame bourgeois de 1968, tragédie antique transposée France pompidolienne ... Quel palpitant huis-clos ! Un Chabrol d'une justesse absolue, bien avant qu'il ne cède à la facilité du trash dans ses caricatures. Au contraire, ce classique gagne en saveur plus le temps passe (dvd visionné en 2012). On sent venir la contraception, le bannissement des corsets rappelant combien on se désaltérait dans les bureaux l'été avec de bons mots sur la jupe courte de la standardiste tellement troublante. Monsieur et Madame c'est autre chose. Ils sont établis sous contrat, réellement attachés si l'on en juge par leur dialogue (certes de sourds par moments), bien à l'abri matin et soir dans leur maison sous les arbres, distraits par la mini-télé qui grésille. Il y a bien cet écho sépulcral hors la chambre et les dix ans d'écart entre l'homme d'affaires qui ne s'en laisse pas conter et sa femme assignée au foyer quoique libre de ses journées supposées cosmétiques. Michel Bouquet finaud à tomber raide, le trop tôt disparu Maurice Ronet, Stéphane Audran implacable autant qu'émouvante, trois pointures dirigées de main de maître et qui s'amusent sans cabotiner ! Le discours du cinéaste peut s'étendre à tout couple une fois passée la fusion sexuelle, cette tendresse qui oscille entre sécurité et étouffement. Qu'une sanction se profile et voilà le duo resserré dans une complicité qui sent le soufre ! Jusqu'au dernier souffle ou pas reste à l'appréciation du spectateur.
Bibliographie