Première réalisation de Bo Widerberg qui rappelle par certains cotés les débuts d'un Milos Forman pour la fraîcheur de ses mouvements de caméra, ses préoccupations adolescentes et les inévitables arrière-plans sociaux économiques de l'époque. Déjà un style fortement affirmé, un sens aigu des problématiques existentielles, une tenace et précise rigueur descriptive des conditions d'existence et de travail qui le mèneront, avec bonheur, à des oeuvres plus politiques, plus élaborées et plus revendicatrices.