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LES FURIES-1950-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The furies
Durée : 1h49
Date de sortie en France : 29/03/1951
Genres : WESTERN / DRAME
Themes
Relations entre père et fille(s)
- cinéma américain -
Mariage
- cinéma américain -
Trains et gares
- cinéma américain -
Réalisation : Anthony MANN
Scénario : Charles SCHNEE
Inspiration : D'après le roman éponyme de Niven BUSCH
Prise de vues : Victor MILNER
Musique : Franz WAXMAN
Produit par Hal B. WALLIS
Distributeur : Paramount
Visa d'exp. : 10718
Résumé
Le dénommé T.C. Jeffords se comporte depuis toujours comme un véritable tyran dans son ranch situé sur une immense propriété baptisée "les Furies" qu'il gère avec autorité et despotisme et d'une extrême fermeté à laquelle n'ose s'opposer que sa fille, Vance. Le conflit devient particulièrement aigu lorsque Jeffords décide, sous l'injonction de ses banquiers, d'expulser des squatters installés depuis des années sur ses terres parmi lesquels se trouve la famille Herrera, proche de Vance depuis son enfance. Cette dernière, amoureuse d'un certain Rip Darrow, responsable d'un saloon en ville, se voit rejeté par le galant qui préfère recevoir cinquante mille dollars du paternel à condition qu'il renonce à courtiser sa fille. Lorsque le fringant patriarche revient d'une bordée en ville, accompagnée d'une certaine Florence Burnett, une arrogante veuve qu'il veut épouser, le conflit entre l'arrivante et Vance devient de plus en plus exacerbée au point que cette dernière finit par défigurer la prétendante d'une radicale paire de ciseaux. Saturé d'une rouerie sans nom, T.C. fait pendre le jeune Juan Herrera, sous un prétexte déraisonné, s'attirant pour son ignominie, la haine de Vance qui s'est jurée de venger cette mort inacceptable. Partie de la propriété, elle va fomenter la chute de son père, en spéculant sur sa prétendue infortune et son insolvabilité cachée. En effet, le mégalomane personnage avait depuis des années créer sa propre monnaie qui circulait dans une grande partie de l'état, en parité avec le dollar. En rachetant ces billets au montant adroitement déprécié par une lancinante rumeur de faillite, Vance tient désormais sa vengeance. Mais c'est sous les balles expiatoires de la mère de Juan Herrera, qu'il paiera son vil comportement et ses litigieux agissements passés.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Dernier film de l'acteur Walter Huston qui interprète une magistrale et fulgurante composition, dans une œuvre de bruit et de fureur, aux dialogues acérés et ciselés comme des éclats de diamant, sans oublier la constellation Barbara Stanwyck à la tempétueuse et renversante présence restée, par bien des côtés, inoubliable.
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Bibliographie