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LIFEBOAT-1944-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Lifeboat
Durée : 1h36
Date de sortie en France : 01/06/1956
Genre : DRAME
Réalisation : Alfred HITCHCOCK

Source d'inspiration : LE TERRANIA NE RÉPOND PLUS (1993) - "inspiré par"
Prise de vues : Glen MAC WILLIAMS
Musique : Hugo FRIEDHOFER
Nota
Alfred Hitchcock apparaît sur une publicité pour une cure d'amaigrissement dans une page de journal
Distributeur : 20th Century Fox
Résumé
Quelques chanceux rescapés d'un navire allié coulé par un sous-marin allemand, se retrouvent sur un canot de sauvetage, attendant les éventuels secours. Nous trouvons parmi eux, Connie, un journaliste, Joe, un sympathique Noir, John, un ingénieur-mécanicien, Charles Rittenhouse, un industriel, Gus, un marin, Alice Mackenzie, une efficace infirmière, Stanley Garett, un opérateur-radio, Mrs Higgins, une Anglaise et son bébé mort, ainsi que le capitaine du submersible teuton.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Excellent huis clos, ouvert sur la mer et la mort, qui est avant tout une prouesse technique indéniable dans laquelle se complait le grand Alfred.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
signature non-référencée
Excellente cette panoplie des réactions humaines devant ce nouveau genre de loft-story. Que vaut l'homme quand il ne peut fuir et qu'un salaud lui renvoie tout ce qu'il déteste chez lui. Après sa vision je me suis efforcée de ne pas devenir salope pour qu'un jour de braves gensdéchaînés et haineux ne viennent me faire le même sort qu'au nazi. MAD.
Note : 18/20
Découvert au "Cinématographe" nantais en v.o. en juin 2008 et tout de suite conquise, le temps de s'habituer au style de tournage, visiblement en studio, mais plus l'action avance, moins on s'en souvient. Sûr qu'il en a fallu des astuces techniques pour figurer cette mer, omniprésente, j'en ai encore le tournis... Une oeuvre dite "de propagande", plébiscitée puis aussitôt décriée à sa sortie (pas de quoi puisque le nazisme y est condamné au profit de la solidarité humaine dans l'ultime) ! La "patte" du maître est bien là, son espièglerie, chacun devrait en prendre pour son grade... Au départ, quelques nappes de brouillard, des signes brefs de naufrage et focus sur une lady fumant cigarette, son bas a juste filé (énigmatique Tallulah Bankhead), s'approche un premier rescapé qu'elle filme (très beau et intemporel John Hodiak), d'autres mains venant ensuite s'agripper au rafiot... Le spectateur embarque pour un peu plus d'une heure et demie de chaloupe avec ces neuf tourneboulés... Dépouillement progressif, drames mais aussi quelques gags (l'envol des cartes, la cuite du futur opéré)... Une excellente confrontation de caractères, non plus à la guerre mais "au milieu de rien", avec des dialogues de Steinbeck qui renforcent au centuple la malice hitchcockienne !
Bibliographie