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Nationalités :
France60 / Italie92
Durée : 2h20
Date de sortie en France : 18/03/1960
Distributeur : Cinédis
Visa d'exp. : 21353
Résumé
Nous sommes en 1947, à la prison de la Santé, au quartier de la détention préventive. Quatre détenus, Roland, Manu, Monseigneur et Jo, projettent une évasion. La venue d'un autre prisonnier, un certain Claude Gaspard, accusé d'une tentative de meurtre sur son épouse, contrecarre fortement leur plan. Ils décident finalement de mettre le nouvel arrivant dans la confidence. Un trou est percé, en direction des égouts de la capitale et d'une prochaine liberté plutôt fort aléatoire.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Un classique du film policier français, encensé par Jean-Pierre Melville.
Critiques - Commentaires Public
8812
signature non-référencée
Bonjour, je suis un jeune de 13 ans qui s'intéresse aux vieux films. C'est mon père qui me les fait découvrir comme ce magnifique film du Trou. J'ai aimé ce côté aventure, triste à la fin et en même temps avec quelques moments de sueurs froides pour ces cinq prisonniers qui cherchent à s'évader de la prison de la Santé, située à Paris. Pour ceux qui souhaitent le voir, je leur laisse le suspense et je leur dit également que ce chef d'oeuvre vaut le coup d'être vu. Pour ma part, j'ai adoré et je lui attribue donc la note de 17/20. Bon film à vous ! ZOUNE.
7025
"Pauvre Gaspard""Le trou" est l’emblème d’un concept cinéma vérité filmant un récit en temps réel montrant chaque action exécutée dans son intégralité. Cette prodigieuse machinerie au verbe compté exécute un plan d’évasion d’une rigueur extrême, le tout dans un chapelet d’images dont chaque contenu et un déploiement procédurier de A à Z.La collaboration est parfaite entre cinq détenus respectueux du comparse, sympathiques volontaires et courtois, préférant faire la belle plutôt que de contempler leurs quatre murs pendant vingt ans.Le processus séquentiel de cette évasion est remarquable. Un authentique mécanisme d’horlogerie qu’il faut avoir le courage d’endurer en comprimant quelques bâillements.L’action est cérébrale dans des manipulations au cordeau. Aucune excentricité ni débordement dans ses gestes d’orfèvre parfaits, automatisés mettant en lumière un formidable esprit d’équipe.Ce qui compte c’est de foutre le camp et pour cela il ne faut être qu'un, puis cogner à en perdre la raison pendant d’interminables minutes sur des parois hypers résistantes.La solidarité de l’ensemble est poignante, elle roule dans la farine des surveillants formatés par le contrôle dans un univers carcéral reconstitué de manière parfaite.Jean Keraudy, revivant pour le cinéma sa propre aventure, déclencha à l’époque de nombreuses controverses entre des spectateurs sympathisants envers ces "Malfrats" courageux et déterminés à vivre en extérieur et d'autres beaucoup plus sentencieux.Un chef-d'oeuvre rien que pour son courage d'imposer des temps morts interminables mais indispensables à la compréhension des efforts de ces forçats grattant la terre à en perdre haleine.