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LES CHEVEUX D'OR-1926-
Film Muet
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : The lodger
Durée : 1h40
Genres : FILM MUET / SUSPENSE
Theme
Tueurs psychopathes
- cinéma britannique -
Affiche du film d'origine autrichienne
Réalisation : Alfred HITCHCOCK
Assistance à la Réalisation : Alma REVILLE
Inspiration : D'après le roman éponyme de Marie BELLOC LOWNDES
Prise de vues : Baron VENTIMIGLIA
Musique : Donald SOSIN
Nota
Quatrième film d'Alfred Hitchcock et première apparition du metteur en scène dans ses films : "il se précipite, muni d'une casquette, pour voir Ivor Novello, suspendu aux grilles par ses menottes"
Résumé
A Londres, un assassin de femmes défraye la chronique et crée une véritable psychose dans la gent féminine et parmi les enquêteurs de la police locale.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Déjà le récurrent thème hitchcockien du faux coupable, dans un film génial et de bout en bout surprenant et envoûtant. Quelques plans inoubliables font de cette oeuvre mythique, une production exceptionnelle où se marient avec délectation l'angoisse, l'humour et le suspense. Un film malheureusement invisible, sauf à de rares exceptions (entre autres à Strasbourg au festival du film britannique, en janvier 1986). Maintenant, il existe des copies DVD, que l'on peut facilement se procurer.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Note : 19/20
Projeté à Nantes au "Cycle britannique Univerciné de décembre 2010", ce troisième film d'Hitchcock connu aussi sous les titres "L'éventreur" ou "Les cheveux d'or". Inspiré d'un roman et de la légende de Jack L'Eventreur, cela se passe à Londres en 1926 : sept assassinats de jeunes femmes, le plus récent étant la soeur de Daisy Buntings, fille d'un vieux couple hébergeant un locataire, ce dernier d'office suspect de par son allure insolite par rapport à monsieur tout le monde, et pour avoir demandé qu'on enlève les portraits de jeunes femmes se trouvant dans sa chambre. En plus qu'il a une manière bien à lui de saisir un tisonnier... On reconnaît déjà l'espièglerie du Maître en plus de sa fixation sur la blondeur féminine. Figure aussi une vérité de toutes les époques, notamment 2010 : l'empressement collectif à désigner un bouc émissaire, quitte à se tromper lourdement, plutôt que de creuser d'autres pistes à l'intérieur d'une communauté. A voir l'expression de terreur sur les visages, nous autres spectateurs ne savons sur quel pied danser : partagés entre l'attirance de Daisy pour ce locataire mystérieux mais séduisant, encore plus puisqu'il est "l'homme interdit par papa et maman", et le peu d'emballement que la demoiselle manifeste pour Joe, policier qu'on lui destine, la finesse incarnée... Le scénario de ce film muet (où clignotement de la lumière et emballement musical avant silence de mort ont valeur de commentaires) annonce déjà les productions parlantes. Raffinement des raffinements : ce présumé coupable suspendu par ses menottes à une grille !
Bibliographie