Vidéocassette v.o. revisitée en 2008. Et toujours rien compris. Trop fouillis. Agacée par la gratuité des répliques à l'accent américain traînant autour d'un verre, un soporifique en ce qui me concerne, à ce tarif, plus les images avancent, plus la déconnexion m'étreint... Mais enfin, comme c'est filmé avec talent, je mets une note "d'atmosphère générale" : pour le vieux paralysé dans sa serre, qui boit et fume par Marlowe interposé, les apparitions de sa première fille en mal d'amour hébétée par l'alcool, hommage à la seconde, ce charisme qui a fait ses preuves depuis. Bogard tout seul, d'office imbu, est souvent exécrable... Les pistes de l'enquête, ici sont enchevêtrées comme rarement, reste donc un étau dont il faut s'arranger. La magie du couple "Bacall/Bogart" fera date. Chat et souris en l'occurrence, ils se livrent à un verbiage exhibitionniste faute d'enjeu suffisant, j'ai peiné à suivre.