Tout d'abord, éviter un malentendu. "Les Doors" est autant le portrait d'un groupe de rock et de son leader que de l'époque où ce groupe phénomène connut son (immense) heure de gloire, pas encore éteinte. C'est plutôt ce second aspect du travail de portrait d'Oliver Stone qu'il faudra privilégier, remarquablement traité, tant scénaristiquement qu'esthétiquement. Les Doors, alors s'avèrent surtout des messagers des sixties, avec un hérault, Jim Morrison (Val Kilmer, sidérant d'exactitude). Leur musique est omniprésente, hypnotique. Message reçu, quatre sur cinq.