Coup d'esbrouffe d'un cinéaste dopé à l'esprit BD, ce film se fout de la véracité comme d'une guigne. Et prend sans doute ses spectateurs pour des potiches prêtes à servir de réceptacles aux intrigues et aux développements les plus grotesques, débités le plus sérieusement du monde. D'où ce "Darkman" qui plagie sans vergogne ses moult prédécesseurs (car il s'agit bien plus de copiage facile que de "citations"), et qui mériterait de demeurer là d'où il est sorti : dans l'obscurité des faux esprits qui l'ont échafaudé.