Aucun résultat pour cette recherche
CET OBSCUR OBJET DU DÉSIR-1977-
Nationalité : France
Durée : 1h40
Date de sortie en France : 17/08/1977
Genre : DRAME
Themes
Trains et gares
- cinéma français -
Terrorisme
- cinéma français -
Réalisation : Luis BUNUEL
Assistance à la Réalisation : Pierre LARY et Juan Luis BUNUEL
Inspiration : D'après le roman La femme et le pantin de Pierre LOUŸS
Prise de vues : Edmond RICHARD
Musique : Richard WAGNER
Distributeur : CCFC
Visa d'exp. : 46801
Résumé
Sur un quai de gare, Mathieu Fabert cause un petit scandale en jetant le contenu d'un seau d'eau à la tête d'une jeune femme au visage tuméfié. Puis il raconte, durant le long trajet ferroviaire, son histoire aux voyageurs fort intrigués de son arrosé comportement. En l'occurrence, sa difficile relation amoureuse avec Conchita, sa jeune domestique qui le cantonne dans des relations platoniques.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Une sorte de glossaire de tous les thèmes et les obsessions du grand Bunuel, dans une oeuvre qui n'a plus la force ni la spontanéité de ses anciens chefs-d'oeuvre.
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Humour, lucidité, imagerie impitoyable, humanisme, imagination sans bornes (les stratagèmes de Conchita) et une absolue liberté d'esprit ..... Est-il un film plus érotique que celui-là où l'on ne voit rien, où rien ne se passe, ou presque ? Ce film-là lui est encore supérieur par l'intense jubilation qu'il nous donne. Quelle grâce ! Quelle santé ! Almodovar est bien vieux, bien convenable, bien timoré, auprès de cet anarchiste élégant, de ce maître de la révolte souriante qu'est Bunuel, terminant par une explosion, sa carrière commencée cinquante ans plus tôt, par un œil tranché .
inconnu(e)
Nous ne comprenons pas du tout ce film. Il est ridicule de changer continuellement d'actrices pour le même rôle. Quel rapport avec les attentats etc.. etc.. Nous avons perdu notre soirée !
Note : 15/20
Les conciliabules par bribes dans le compartiment humanisent un peu le film, beau mélange d'acteurs en conversation sur un long trajet puisque la nuit tombera sur ce wagon bavard (agréable de trouver dans ce film Jacques Debary, ex inspecteur Cabrol des 5 Dernières Minutes, Carole Bouquet jeunette, la mandibule bien marquée, on reconnaît tout de suite également la belle diction de Michel Piccoli plaquée sur la voix de Fernando Rey)... Une société nageant en plein don juanisme de 1977, des candidats entreprenants comme des sportifs, hélas, parfois poussés à bout : pas du tout de sida encore, Oshima vient de produire en 1976 "L'Empire des Sens" : sexe et transgression emplissent l'air de cette époque jusque dans la bourgeoisie la plus guindée, chaque femme représentant partout l'aventure suprême. Imprégnés de cette bouffée érotique, des attelages comme Angela et "le vieux beau" allongeant ses billets pour un oui pour un non ne manquent pas de sel... Sauf que Bunuel se plaît à attiser les braises en forçant sur le chantage, en droit fil du livre, il en rajoute mixé aux évènements politiques explosifs, trop ravi de jeter le trouble avec son doublon féminin, quel monstre ! .