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REGLEMENT DE COMPTES-1953-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : The big heat
Durée : 1h30
Date de sortie en France : 08/12/1953
Genres : FILM NOIR / POLICIER
Theme
Obésité
- cinéma américain -
Réalisation : Fritz LANG
Scénario : Sidney BOEHM
Inspiration : D'après le roman éponyme de William P. MAC GIVERN
Distributeur : Columbia
Visa d'exp. : 14905
Résumé
L'inspecteur de police Dave Bannion est fort intrigué par l'étonnant et fort incompréhensible suicide d'un de ses collègues, un certain Tom Duncan qui laisse une lettre dénonçant la solide corruption des instances administratives de la cité, liée aux agissements d'un gangster notoire, un certain Mike Lagana. Un attentat dirigé contre sa personne, fait comme victime sa propre épouse. Démissionnant de la police, pour avoir les coudées plus franches, il va mettre tout son coeur et toute sa rage pour faire arrêter les moult responsables de tous ces odieux méfaits.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Un chef-d'oeuvre du film noir américain, puissant et inoubliable !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Je dirais seulement que c'est un bon polar, dans la tradition du cinéma de l'époque. Un scénario bien ficelé, le rythme et la tension sont au rendez-vous. Lee Marvin et Gloria Grahame au-dessus du lot. Point faible : un final baclé en un clin d'oeil avec les méchants battus et le bon qui retourne à son boulot. Glenn Ford, est malheureusement ... comme une phrase du film, romantique comme une paire de menottes et, j'ajoute, personnellement ,expressif comme une boîte de conserves. En somme un acteur qui ne peut faire partie du lot des monstres sacrés du genre comme le furent par exemple, Bogart ou Edward G. Robinson.
Note : 18/20
Longtemps, je me souviendrai de cette cafetière bouillante balancée en deux temps à la face, et d'un seul côté... Il s'insinue comme une ironie terrible mélangée au coeur de ce polar, des moments d'attendrissement et une violence par à-coups, brève et d'une efficacité à la limite de déclencher un rire nerveux. Sans trop saisir la portée du coup de feu initial, on doute de cette bonne femme pincée et on raffole tout de suite du chargé de l'enquête. Ce Sergent Bannion qui, en rentrant du boulot dans son coin douillet, lave plats et casseroles en toute complicité avec sa jolie et jeune épouse, ils causent ensemble de son business en tirant les plats du four, et elle boit dans son verre... Une nouvelle fois, Fritz Lang vénère les époux comblés, pères très présents physiquement à leur enfant, l'air de nous dire "on n'a pas fait mieux"... Années cinquante d'Hollywood, une incroyable légèreté de moeurs semblerait côtoyer les joies du foyer (incroyables avances de la jeune fille délurée qui offre un verre au héros du bar, le poursuit dans la rue et finit par l'accompagner dans sa chambre d'hôtel)... L'invincibilité du policier très droit est présente, un peu ambiance "Les Incorruptibles", mais avec beaucoup plus de nuances, je pense à ce laïus sur l'épouse après les derniers affrontements... V.O. obligatoire, les dialogues sont sublimes de bout en bout, la diction aussi, rien n'est laissé au hasard, en plus du son nickel. Bref, très bien boutiqué tout ça, je dirais même "jouissif" !