Où donc sont restées la malice et la truculence que l'on connaissait à Claude Chabrol ? Chabrol s'est englué dans le roman de Miller comme une mouche dans un pot de confiture. Là où Miller était cru, Chabrol est gras ; là où Miller était insolent, Chabrol est tout juste libidineux ; là où Miller était naturel, Chabrol accumule les artifices ; là où Miller était lyrique, Chabrol est empesé. Ses "Jours tranquilles" sont du toc et de plus mauvais.