En plus de son originalité habituelle inhérente à chacune de son oeuvre, Kieslowski nous expose dans "Tu ne convoiteras pas le bien d'autrui", le coté certainement le plus désolant de l'homme. Sa cupidité, qui, pour un bien que d'autres lui donnent lui fait perdre tout ce qui fait de lui l'humain. Pour la valeur toute fictive d'un timbre, ou de tout autre chose, or, bijou ..., il en perd toute raison. Si un "traître" s'en empare, le premier soupçonné est son propre frère. Cette fois Kieslowski ne demeure pas impartial. Il condamne la bêtise de l'homme qui au bonheur concret et quotidien, lui préfère le fantasme. Plaisirs imaginaires que l'argent pourraient permettre. L'homme qui au songe, sacrifiera amour, santé et famille. Convoiter les biens d'autrui, c'est d'abord s'interroger sur le pourquoi de la convoitise. Kieslowski l'a admirablement representé... L'homme est bien fragile... Qu'est une certitude et un bonheur face au désir de possession ?.