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TROCADERO BLEU CITRON-1978-
Nationalité : France
Durée : 1h28
Date de sortie en France : 30/08/1978
Genre : COMÉDIE
Réalisation : Michael SCHOCK
Scénario : Michael SCHOCK
Prise de vues : Bernard LAUG
Musique : Alec COSTANDINOS
Montage : Georges KLOTZ
Conseiller technique : Michel ZEMER
Distributeur : Warner Columbia
Visa d'exp. : 48933
Résumé
Le petit Phil, âgé d'une dizaine d'années, est fanatique de skate-board et amoureux de la petite Caroline. Sa mère est son entraîneur attitré et s'occupe de graduer les difficultés pour introniser son fils comme possible futur vainqueur de la compétition qui se prépare au Trocadéro. De son côté, le garçon va tout faire pour tenter de séduire les parents de sa "fiancée" pour se faire apprécier.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Une oeuvre consternante et détestable qui n'émerge jamais d'une médiocrité permanente et ridicule (comme d'ailleurs l'ensemble de la filmographie du cinéaste).
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Je me souviens avec nostalgie de ce nanar agréable. Une comédie familiale où effectivement les scènes de skate furent les premières à cette époque en France. Surement pas un grand film, mais le cinéma français est aussi fait de ce genre de films: une sorte d'attraction et de répulsion à la fois. C'est ça qui les rend indispensable. Quel dommage qu'il ne soit pas sorti en dvd!
Qui parle de mettre en doute la légitimité d'un film ? Même le pire navet a droit à son existence propre dans la vaste cuisine cinématographique. Et depuis quand le succès public d'un film le fait glisser automatiquement dans la catégorie des productions de qualité ? Je n'ai pas souvenir que des chefs-d'œuvre de Bergman, Kurosawa, Lubitsch ou Wilder (reconnus par tous, de Transylvanie occidentale jusqu'au fin fond de l'Acadie, en passant par la lointaine Papouasie) aient eu un quelconque succès commercial pour être considérés comme des films "phare" du Septième Art. Il s'avère que nous somme pour le moment, encore, dans une république, (même si...) et qu'il est possible et nécessaire que les opinions divergent sur l'interprétation ou l'appréciation de telle ou telle réalisation. Plutôt que de grogner sur la forme, j'aurais aimé vous voir objecter sur le fond et lire ce qui vous avez effectivement affectionné dans ce film ....
inconnu(e)
Il me semble assez réducteur de prouver la légitimité d'un film uniquement sur les critiques de films. D'après vos références, le film a donc été descendu lors de sa sortie. Ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas été un succès, et il est aujourd'hui enfin reconnu. En ce qui concerne les critiques ciné, je vous rappelle pour info que lors de la sortie du film "Les Valseuses" en 1974, le film a été qualifié de "vulgaire", "pornographique", "dégradant"... ce qui ne l'a pas empêché d'être un succès populaire. Ce sont les spectateurs qui donnent la force d'exister à un film. Pas les critiques (souvent bobos frustrés qui ne jurent que par le cinéma d'art et d'essais).
inconnu(e)
Il me semble assez réducteur de prouver la légitimité d'un film uniquement sur les critiques de films. D'après vos références, le film a donc été descendu lors de sa sortie. Ce n'est pas pour autant qu'il n'a pas été un succès, et il est aujourd'hui enfin reconnu. En ce qui concerne les critiques ciné, je vous rappelle pour info que lors de la sortie du film "Les Valseuses" en 1974, le film a été qualifié de "vulgaire", "pornographique", "dégradant"... ce qui ne l'a pas empêché d'être un succès populaire. Ce sont les spectateurs qui donnent la force d'exister à un film. Pas les critiques (souvent bobos frustrés qui ne jurent que par le cinéma d'art et d'essais).
Vous affirmez haut et fort que ce film est considéré à l’heure actuelle comme le premier film qui parla de la culture des skateurs en France. Vous m’en voyez fort aise. Cet historique rappel (que vous nommez culture) ne suffit pas pour octroyer au film une quelconque envergure, un intérêt particulier. A l’évidence, si vous faites abstraction de ce qui se nomme pompeusement la grammaire cinématographique et vous n’appréhendez un film que par le biais de l’émotion qu’il vous procure, on ne parle pas, en toute bonne foi, le même langage. De plus, je vous trouve bien téméraire et quelque peu présomptueux quant à vos affirmations concernant "l’âme des enfants", oublieux ou ignorant que les émotions, qu’elle soit enfantines ou adultes, chaleureuses ou affligeantes, sont en grande partie la résultante directe ou indirecte d’une éducation et conséquemment d’une culture. A vous lire, il s’avère effectivement que nous n’ayons pas vraiment la même définition de la culture. Et cela, loin de me navrer, aurait plutôt tendance à me rassurer et me faire sourire. En compulsant quelques revues d'époque, dont vous ne connaissiez peut-être pas l'existence, il me semble que déjà bien des critiques, ou qui se nomment "indûment" ainsi, insensibles, grincheux et péremptoires, avec leurs lourdes âmes d'adultes, avaient décrié, hélas, ce chef-d'oeuvre, dans un même élan d'ignorance et de spontanéité :
"Le film, outre ses visées commerciales directes, utilise une « love story » qui ne dupera, je pense que les naïfs adultes. Tout ceci est nul sur le plan cinématographique, la grâce aérienne des jeunes skate-boarders n’a même pas été saisie par la caméra, le scénario est invraisemblable, seule Anny Duperey fait preuve de beaucoup de talent pour servir une bien mauvaise cause et un film particulièrement déplaisant"
SAISON CINEMATOGRAPHIQUE 1978
"Bleu citron ? Rose, plutôt. Très rose. Tout rose. C’est la Comtesse de Ségur qui aurait toqué l’évocation des vacances chez les De Fleurville pour le skateboard de la place du Trocadero. Tout baigne dans l’ouate sinon dans l’huile. Le scénario, comme la réalisation, ne visent qu’à faire passer, à ceux pour qui le cinéma c’est effectivement cette couleur assez vague qu’est le bleu-citron, 90 minutes agréables. Mission accomplie (Annie Duperey oblige !) en dépit de la facilité rosâtre de ce produit de luxe aseptisé" FICHES DU CINEMA 1979
"Entré dans la salle, j’ai cru que c’était encore la pub de l’entracte. Mais c’était bien le début du film. Tout s’explique : l’auteur est un publicitaire sans doute "senior confirmé" comme ils disent dans les petites annonces ronflantes. Son produit de marketing est d’autant plus dangereux qu’il est correctement réalisé sur un scénario mielleux attrape-mouches. A la sortie du film, par acquit de conscience, je suis allé demander l’avis des petits enfants. Ils m’ont exhibé un prospectus qui les invite à rendre visite à la boutique Trocadero-Bleu-Citron, miraculeusement ouverte à Paris" ... ECRAN NUMERO 73
"Avec ses planches à roulettes TBC véhicule des visées commerciales évidentes. Les décors en intérieur très "design", les vêtements, les jouets, tout est "in", dernier cri et fait pour susciter la convoitise des petits et des grands. A cette idéologie de la consommation, s’ajoute, et c’est encore plus déplaisant, une "éducation sentimentale" celle d’un petit garçon de dix ans guidé par une mère très "cop", super chic. Il va apprendre, pour conquérir la famille de sa belle et sa belle elle-même, à ruser, à duper, effrontément, cyniquement. Faut-il rajouter que la réalisation est faible" ...
LA REVUE DU CINEMA NUMERO 333
inconnu(e)
Apparemment vous avez perdu votre âme d'enfant depuis bien longtemps, très cher chroniqueur... Pour votre info (et vos lacunes en matière de culture), ce film est considéré à l'heure actuelle comme le premier qui parla de la culture des skateurs en France...A bon entendeur.
inconnu(e)
Apparemment vous avez perdu votre âme d'enfant depuis bien longtemps, très cher chroniqueur... Pour votre info (et vos lacunes en matière de culture), ce film est considéré à l'heure actuelle comme le premier qui parla de la culture des skateurs en France...A bon entendeur.
inconnu(e)
C'est un film mimi comme tout, un classique un peu daté, certes, mais surement pas "consternant" comme le dit le résumé! Il faut parfois accepter les films des temps résolus pour en apprécier les richesses. Cracher sur le passé n'est pas la solution.