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MILOU EN MAI-1989-
Nationalités : France / Italie
Durée : 1h48
Date de sortie en France : 24/01/1990
Genre : COMÉDIE
Distributeur : Pyramide
Visa d'exp. : 70366
Résumé
Retrouvailles d'une famille, durant le merveilleux mois de mai 1968, dans une grande propriété du Sud-Ouest de la France, pour l'enterrement de la grand-mère décédée, habitant les lieux avec son fils Milou, un joyeux et poète sexagénaire. Sur fonds d'évènements historiques capitaux, un sordide partage des biens commence, ponctué par de constants apartés érotico-affectifs.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
Michel Piccoli est souvent éblouissant de simplicité et de décontraction et Miou-Miou, éclatante de mièvrerie et de méchanceté confuses. Dommage que la dernière demi-heure fait perdre au film son rythme et sa pétulance.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
"Milou en mai" est un film plein de sensibilité. On ne peut qu'adorer chacun des personnages... Alors dépêchez-vous, courez voir "Milou en mai" pour ressortir le cœur plein de joie et la tête légère...
Placé sous la double paternité de Tchekhov (La Cerisaie) et de Renoir, le nouveau film de Louis Malle est un ravissement, teinté de perplexité. Ravissement pour la fête de ses personnages, tout particulièrement Michel Piccoli, dans l'un de ses plus beaux rôles, et Dominique Blanc, véritable Bette Davis du cinéma français actuel. Mais perplexité aussi pour la douce amertume de sa nostalgie, qui le laisse souvent pousser à l'extrême sa caricature. A la fois tendre et féroce, le film garde néanmoins une grande justesse de ton.
Ce film, "Milou en mai" est complètement multiforme dans sa narration. D'abord, l'illusion : Milou, ce grand enfant, et sa famille font la révolution de 68 dans la campagne. Ils parlent et rêvent d'amour libre, de liberté, de partage, de changement, d'amitié. Puis soudain, mai 68, le vrai. Le retour à la réalité. nos héros se sentent comme des koulaks sous Staline. Après l'utopie, on se souvient que les révolutionnaires ne discutent pas avec les parvenus. Alors, tels Louis 16 et les siens, Milou et les autres se sauvent. A la fois comique, acide, dramatique, et réjouissant, ce film nous donne l'occasion de voir en plus une dernière fois Bruno Carette.
Bibliographie