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MIRAGE DE LA VIE-1959-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Imitation of life
Durée : 2h05
Date de sortie en France : 01/07/1959
Genres : MÉLODRAME / CLASSIQUE
Themes
Racisme
- cinéma américain -
Chômage
- cinéma américain -
Photos et photographes
- cinéma américain -
Réalisation : Douglas SIRK
Inspiration
Prise de vues : Russell METTY
Musique : Frank SKINNER
Supervision musicale : Joseph GERSHENSON
Distributeur : CIC
Visa d'exp. : 22004
Résumé
Lora Meredith, une jeune actrice au chômage, cherche désespérément du travail pour éduquer sa petite fille Susie. Elle va accueillir dans son appartement, une jeune femme noire encore plus démunie qu'elle et sa fille Sarah Jane, une jolie petite métisse qui n'accepte pas ses origines. Ils vont faire connaissance d'un sympathique photographe, Steve Archer, qui va s'amouracher de Lora. Les années passent. Et le succès est enfin présent. Pourtant le quatuor est loin de connaître le bonheur.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Quel splendide mélodrame !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
"Mirage de la vie", c'est un film qui fait réfléchir et qui nous montre qu'il ne faut pas attendre que la personne soit partie pour lui dire je t'aime.
Ce film magnifique prouve que le mélodrame peut être un genre majeur avec un réalisateur de haut niveau, un excellent scénario et des acteurs impeccables : Lana Turner, Juanita Moore, Susan Kohner...
Note : 17/20
Force est de constater le mérite d'un tel film aujourd'hui en 2012 par l'intensité de ce qu'il véhicule. Il faut pourtant se faire à l'esprit hollywoodien de 1959. En tout premier lieu le sirop musical, on voit venir de loin les bons sentiments... Déjà le beau et large technicolor symbolisant le rêve matérialiste étasunien en toile de fond s'avère indiscutable. La belle blonde platine aux yeux émeraude son désir d'actrice et sa volonté de rester elle-même : il fallait ce personnage central partagé entre carrière et maternité, tiraillée mais attention, toujours bienveillante avec les serviteurs (par hasard tous noirs). Cela devient plaisant à suivre. Le développement des deux filles atteint des sommets de qualité quand elles commencent à s'afficher, chacune dans leur style, en miniatures de femmes... Des dialogues justes, des attitudes tout aussi parlantes, des décors et une bande-son qui se rattrape en dernière partie (ce gospel de Mahalia Jackson herself !). Le glamour apparent vire en cours de route au grincement même s'il reste de quoi pousser quelques soupirs si jamais on ne pleure pas. Autant que le racisme insidieux, ce film décrit le lien filial malmené pour des motifs différents chez deux mères-célibataires, un statut social régulièrement ignoré des statistiques (et pourtant de plus en plus répandu en 2012).