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MONDWEST-1973-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Westworld
Durée : 1h28
Date de sortie en France : 27/02/1974
Réalisation : Michael CRICHTON
Scénario : Michael CRICHTON
Inspiration : D'après le roman éponyme de Michael CRICHTON
Prise de vues : Gene POLITO
Musique : Fred KARLIN
Produit par Paul N. LAZARUS III
Direction Artistique : Hermann BLUMENTHAL
Distributeur : MGM (CIC)
Visa d'exp. : 42463
Résumé
Pour se détendre et se changer les idées, deux hommes d'affaires de la mégalopole de Chicago décident de passer quelques jours de repos à Delos, une cite ludique où chaque client peut choisir de vivre, selon ses désirs, soit à l'époque de l'Ouest américain, de la Rome antique ou du monde médiéval. Des robots perfectionnés servent de personnages vivants aux somptueuses reconstitutions historiques. Le drame se précise lorsque l'un d'eux se détraque et se transforme en un mortel tueur.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Excellent et quelquefois remarquable !
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Le potentiel (humoristique, dramatique, philosophique, fantastique et érotique) de l'idée de départ, pourtant énorme, n'est pas exploité. Ce film mériterait un "remake".
inconnu(e)
Un sujet original et une mise en scène lente, mais étouffante qui ne sombre pas dans la démonstration gratuite et a le mérite de dépeindre avec réalisme une société de loisir qui provoque sa propre perte.
Impressionnante image que cette caricature de l’Ouest câblée de la tête aux pieds, toute de noire vêtue étrangement semblable à l’un des sept magnifiques se libérant soudainement de tout contrôle par une procédure passant du pas déterminé à l’allure forcenée, dans une traque où la proie convoitée n’a pratiquement aucune chance d’en réchapper. Des machines supposées sans âmes passent subitement du néant à la perception. L’état corvéable n’est plus accepté, la détermination meurtrière remplace une soumission programmée. La robotisation docile laisse sa place à une électronique interne soudainement indépendante, en révolte contre ses concepteurs.La créature, préalablement soumise aux directives d’un programme, s’autodétermine en révélant sans sommations une puissance implacable. Ce que l’homme a conçu se retourne contre lui."Mondwest" représente avant tout la frustration de ne pouvoir assouvir une domination dans un monde réel contraignant. Certains frustrés comblent ce manque dans les attraits d’un parc d’attraction thématique où des éléments virtuels détonateurs de conflits sont planifiés pour tomber sans résister. Un monde faux, mais sécurisant temporairement des refoulés en manque de prosternés.Dès que les rôles s’inversent, l’homme ne vaut plus rien. Il court comme un lapin. Une robotique désaliénée transforme des circuits dociles en prédateur impitoyable, imposant un regard scintillant, une endurance perpétuelle et une peur inconnue à un pourchassé baigné de sueurs et d'incertitudes devant une architecture lassée de subir.Les robots de "Mondwest", par l’intermédiaire d’une révolte soudaine, testent l’extrémité inverse d’une soumission. La découverte d’une autonomie ne déclenche qu’une envie de tuer, occasionnée par un rapport de forces devenu intolérable.
Bibliographie