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GLASS-2018-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Glass
Durée : 2h09
Date de sortie en France : 16/01/2019
Genre : FANTASTIQUE
Réalisation : M. Night SHYAMALAN
Prise de vues : Mike GIOULAKIS
Distribution
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures France
Visa d'exp. : 150040
Résumé
Troisième et dernier opus de l'intéressante trilogie de l'inspiré réalisateur M. Night Shyamalan qui nous fait retrouver les principaux personnages des épisodes précédents, particulièrement l'extraordinaire et maladif Kevin Wendell Crumb, à la vingtaine de personnalités multiples qui vient de kidnapper quatre adolescentes pour satisfaire les exigences meurtrières de "la Bête", son incarnation la plus aboutie et la plus sauvage, avec en face de lui, David Dunn, la représentation symbolique et générique du Bien en lutte contre les nombreux et fréquents aspects du Mal. Ces deux épiphénomènes et leurs personnalisations vont se retrouver enfermés au Raven Hill Mémorial, un hôpital psychiatrique dirigé par le docteur Ellie Staple, censé soigner les malades délirants qui se prennent pour des super-héros de bandes dessinées, mais en fait membre d'une engeance secrète qui dénie aux humains la croyance à l'existence de ces entités exceptionnelles. Entre ces deux pôles antagonistes, un troisième personnage déterminant, le mutique Glass qui s'est fixé comme ultime objectif de dévoiler au monde l'origine et la nature profonde de ces fracassés de l'existence.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
On ne peut dénier à l'ensemble une certaine cohérence, même si quelques séquences peuvent paraître incompréhensibles ou alambiquées au vu des dix-huit années qui séparent le début et la fin de la réalisation de la trilogie.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Les comics comme témoignages de capacités humaines inexploitées car anihilées depuis toujours par une société secrète. L'idée n'est pas mauvaise mais ça manque d'ampleur, de surprise et de profondeur. Les personnages annexes (Joseph, la mère de Glass et surtout Casey, pourtant très prometteuse) sont délaissés, comme figés. Les "broyés", tellement sollicités, n'entrent jamais en scène. Seule la horde émerge encore.
"Nous ne pouvons permettre qu’il y ait des dieux parmi nous." La connaissance ayant ses limites ne peut que se rebeller devant ce qu’elle ne peut découvrir et surtout comprendre. Tous ce que l’on accomplit à un fondement scientifique. Nous ne vivons pas dans une fiction. A quoi bon bouleverser les choses. Tout fonctionne relativement bien depuis six mille ans dans l’ordre et l’équilibre d’un monde considéré comme normal. Il existe cependant des sociétés secrètes qui ne veulent pas valider ce que sont capables de faire certains écorchés vifs dont les comportements hors normes ne sont que les conséquences de traumatismes acquis lors d’une enfance difficile. Avoir une intuition surdimensionnée, tordre de l’acier ou ne plus tomber sous les balles ne peut que déstabiliser une espèce habituée à une évolution progressive toujours basée sur la compréhension de ses actes. Il y a danger, si certains voient de quoi sont capables ces nouvelles envergures d’autres se manifesteront. Finalement la bête ne serait-elle pas la forme la plus avancée de l’homme ? Il faut donner un sens à son existence. Certains blessures s’en chargent positionnant ça et la les pièces maitresses d’un monde se devant de fonctionner selon ses antinomies. Le surveillant, le meurtrier de masse sous l’emprise d’un génie du mal protègent ou martyrisent une société victime d'une dimension qu'elle ne peut agrandir policée par une psychanalyse frigide et revancharde toujours plus près du recadrage que de l'innovation. Offrant de nouveaux ressentis au combat éternel entre le bien et le mal entretenu par des êtres d'exceptions dont les prouesses préalablement consultées sur papier s'emparent de notre réalité.
Bibliographie