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MIQUETTE ET SA MÈRE-1949-
Nationalité : France
Durée : 1h50
Date de sortie en France : 14/04/1950
Themes
Représentant(e)s du culte
- cinéma français -
Milieu du théâtre
- cinéma français -
Cécité
- cinéma français -
Employé(e)s de maison
- cinéma français -
Voyeurisme
- cinéma français -
Hôtels
- cinéma français -
Inspiration : D'après la pièce de théâtre éponyme de Gaston ARMAN DE CAILLAVET et Robert DE FLERS
Prise de vues : Armand THIRARD et Louis NÉE
Musique : Albert LASRY
Décors : Georges WAKHEWITCH
Costumes : Georges WAKHEWITCH
Script Stagiaire : Vera CLOUZOT (sous le nom "Vera GIBSON-AMADO (vrai nom, future épouse du réalisateur...)")
Visa d'exp. : 9248
Résumé
La jeune Miquette et sa mère, la veuve Grandier, tiennent un petite mercerie / tabac dans la rustique cité de Casteldon. La pétulante demoiselle est fortement séduite par l'univers magique du théâtre, plus spécifiquement celui des pièces dramatiques et quelque peu entichée de l'empoté et timoré Urbain de la Tour Mirande, neveu du marquis local qui vient de le fiancer d'office avec une riche et moche créature du milieu aristocratique régional. Cette amoureuse désillusion de la pauvre Miquette lui fait accepter la proposition d'entrer dans la compagnie du volubile Monchablon, le directeur d'une petite troupe itinérante de théâtre qu'elle finit par rejoindre à Paris, chapeautée et chouchoutée par le vieux marquis qui aimerait bien en faire sa nouvelle maîtresse. C'est lors d'une tournée savoyarde, accompagnée de sa collante mère qui s'est fait aussi engager pour un petit rôle dans la nouvelle pièce, que Miquette revoit, dans l'accueillante ville thermale d'Evian, le brave Urbain, cette fois-ci bien décidé à s'opposer au diktat familial et prêt à reconquérir le cœur de la demoiselle.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Unique incursion du metteur en scène dans l'univers vaudevillesque, pour une réalisation bienvenue et pleine d'entrain, dont nous retiendrons une excellente interprétation générale de l'ensemble des acteurs, mais plus particulièrement celle de Saturnin Fabre dans le rôle du libidineux marquis et celle de Bourvil, dans le personnage du neveu, perclus de timidité et de maladresse. A noter un procédé fort inhabituel et non dénué d'un certain charme, de temps à autre, un comédien regarde vers la caméra et s'adresse au spectateur, le prenant à témoin d'une situation.
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