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LA NINA DE FUEGO-2014-
Nationalité : Espagne
Titre VO : La niña de fuego
Durée : 2h07
Date de sortie en France : 12/08/2015
Genre : DRAME
Themes
Cancer
- cinéma espagnol -
Milieu scolaire
- cinéma espagnol -
Milieu médical
- cinéma espagnol -
Adolescence
- cinéma espagnol -
Handicapés moteurs
- cinéma espagnol -
Prisons
- cinéma espagnol -
Chômage
- cinéma espagnol -
Réalisation : Carlos VERMUT
Scénario : Carlos VERMUT
Prise de vues : Santiago RACAJ
Distributeur : Version Originale / Condor
Visa d'exp. : 142786
Résumé
Professeur de littérature au chômage, le dénommé Luis qui vient d'apprendre, catastrophé et profondément bouleversée, que sa fille Alicia, une douce et fragile pré-adolescente âgée de douze ans, est victime d'une irrémissible leucémie, ne pense désormais plus qu'à satisfaire ses désirs, en l'occurrence lui procurer la tenue de son héroïne de manga, "Magical Girl", une pièce unique créée par un célèbre couturier nippon, mais dont l'acquisition vaut pas moins de sept mille euros, une somme que son paternel ne possède absolument pas. Projetant tout d'abord un vol dans la vitrine d'une bijouterie de luxe, il fait inopinément la connaissance d'une jeune femme prénommée Barbara, habitant un étage au-dessus de la boutique du joaillier, avec laquelle il va passer la nuit et qu'il compte faire chanter afin de se procurer la somme nécessaire à l'achat de la tenue vestimentaire recherchée. Cette dernière, dans l'impossibilité de demander à son époux, un riche psychiatre, la somme réclamée, contacte une inquiétante relation de sa connaissance pour participer servilement, contre forte rémunération, à une soirée spéciale, a priori à connotation fortement sadomasochiste. Parallèlement, un ancien enseignant de mathématiques, un certain Damian, qui a connu Barbara enfant, lors de son professorat, en instance d'être libéré de prison, craint fortement de se retrouver au dehors, par peur de croiser la jeune femme.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 14/20
La rencontre fortuite ou prévisible de trois strates d'existence douloureusement perturbées, menée brillamment par touches elliptiques et asynchrones, relève hélas plus de l'exercice de style, de la prétendue performance scénaristique, de la pressante obsession d'intriguer, de séduire, sans assumer, narrativement la complexité des personnages, se contentant d'une lourde schématisation de leurs motivations en laissant bien des blancs et des mécompréhensions sur la démarche, la psychologie et les motivations individuelles. Une gênante opacité qui paradoxalement apporte une étonnante atmosphère inquiétante, presque surnaturelle qui irrite et séduit à la fois.
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