L'étonnante mixture, entre surréaliste poésie déjantée et absurdité pataphysique qui avaient fait le bonheur et le nonsense des oeuvres précédentes, ne fonctionne plus dans cette laborieuse et pesante mouture qui accumule des séquences souvent dérisoires, dans une recherche systématique de l'effet, avec une évidente absence de fraîcheur, de spontanéité et d'imagination. De fastidieuses saynètes égrenées un peu n'importe comment, avec un humour forcé, voire introuvable dont nous ne retiendrons qu'un seul moment hilarant et subtil, celui de l'enterrement où nos pandores glosent doctement sur l'enfer et le paradis. C'est peu pour mériter une cordiale absolution.