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L'ETUDIANT-2012-
Réalisation : Darezhahn OMIRBAYEV
Prise de vues : Boris TROSHEV
Distributeur : Les Acacias
Visa d'exp. : 139182
Résumé
Un homme riche n'est jamais honnête... / Un homme honnête n'est jamais riche... (Lao Tseu)
Etudiant en philosophie à la faculté d'Almaty, principale ville du Kazakhstan, un jeune homme assiste, impuissant et consterné, au tabassage par de brutaux garde du corps d'un garçon, qui durant une courte pause, lors du tournage d'un film, avait légèrement incommodé la vedette féminine, maîtresse d'un ponte local de la finance, en versant accidentellement sur ses jambes un peu de thé qu'il devait lui servir. Menant une existence des plus ternes et des plus fermées, essentiellement par manque flagrant d'argent, il loge au sous-sol d'une petite maison appartenant à une vieille dame plutôt compréhensive sur sa récurrente impécuniosité. Un soir, il rencontre un homme âgé qui se dit poète et qui l'invite dans sa famille composée par deux enfants en bas âge, d'une jeune fille muette qui l'attire beaucoup et de la maîtresse de maison, handicapée moteur. Plutôt gêné et un rien embarrassé de l'atmosphère légèrement tendue, il finit par quitter l'appartement, en laissant discrètement un billet de 200 tengués. Une courte transaction nocturne lui permet d'acquérir auprès d'un inconnu, un révolver troqué contre une ancienne médaille militaire ayant appartenu à son grand-père. De plus en plus perturbé par son impuissance à maîtriser un environnement astreignant et violent, il finit par abattre l'épicier de son quartier et une cliente de passage, pour se prouver sa capacité à ne plus subir les événements mais d'en être l'élément agissant, celui qui domine et assume les aléas de son existence. Ni la visite de sa soeur et de sa mère, ni une courte entrevue avec un rare copain étudiant ne déclencheront pour le moment ce besoin profond de confier son crime. Mais bientôt une occasion de s'épancher se présente enfin, galvanisée par un troublant et réciproque sentiment amoureux.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 12/20
On a connu notre metteur en scène kazakh bien plus inspiré dans ses réalisations antérieures, qui pour cette discutable adaptation d'un classique de la littérature soviétique, a tenté de nous faire partager le tumulte existentiel et la déliquescence morale d'une frange de la société de son pays, confrontée à une violence de plus en plus habituelle induites par de profondes inégalités de pouvoir et de classes.
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