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POLISSE-2010-
Nationalité : France
Durée : 2h14
Date de sortie en France : 19/10/2011
Genre : DRAME
Réalisation : Maïwenn LE BESCO
Prise de vues : Pierre AIM
Musique : Stephen WARBECK
Distributeur : Mars Distribution
Visa d'exp. : 125961
Résumé
Une jeune photographe, prénommée Melissa, est invitée durant quelques semaines, en reportage à la Brigade de Protection des Mineurs (BPM) pour l'élaboration d'un livre sur le quotidien de ces fonctionnaires de la police, en présence chaque jour aux déviances et aux dysfonctionnements relationnels de l'adulte face à l'enfant ; une confrontation brutale à la sordide panoplie des moult situations délictueuses qui vont du grand-père libidineux, au viol entre adolescents, en passant par les réseaux de jeunes pickpockets roumains, les fugues intempestives, les mères brutales et les pères incestueux. En présence de constants drames humains qui émaillent le quotidien professionnel de ces policiers sur fond d'enquêtes, de poursuites, d'interventions, d'auditions et d'interrogatoires multiples, nous suivons aussi, en filigrane et pointillé, la vie personnelle de quelques membres du petit groupe de pandores, face aux mêmes difficultés existentielles que tout un chacun, hors des épuisantes contingences physiques et psychologiques de leur métier.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Fort justement récompensée par le Prix du Jury au soixante-quatrième festival de Cannes 2011, cette oeuvre percutante et radicale, constamment balayée par une impétueuse énergie cinématographique, dans sa construction, sa confusion et son exubérance débordantes, sans cesse en sinueuse et fragile empathie avec les victimes et les spectateurs, constate et impose, au-delà de quelques afféteries et lourdeurs (de jeunesse) dans la discutable psychologie de certains enquêteurs, une réalisatrice efficace, tumultueuse et subtilement rouée.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Une réalité fiction assez instable sur un hexagone au plus mal, malmené par des concepts aussi sordides qu'ingérables dont les principales victimes sont, comme bien souvent, les enfants otages de parents intellectuellement démunis, à la moindre absence d'encadrement. Notre Marianne s'éteint lentement, embourbée dans ces tranches de vies aussi vulgaires que pitoyables, combattues quotidiennement par une police au bord de l'implosion, proche d'une société en miettes, ne faisant que répéter les dysfonctionnements de ses composants les plus défavorisés.Une lutte éreintante entre des gardiens fissurés intérieurement par leurs visions d'un quotidien misérabiliste et violent, s'étendant de plus en plus sur un territoire privé de providence.Une connexion intéressante sur une délinquance et un quart monde virulent, dont il faut impérativement tamiser certaines images aussi euphoriques qu'excessives.L'opus s'avérant parfois plus transcendé que dénonciateur.
Bibliographie