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Durée : 1h21
Date de sortie en France : 03/12/1924
Résumé
Au Théâtre de la Comédie Parisienne, se joue actuellement l'inconsistante pièce en trois actes : "L'ami de la femme de mon ami" de l'obscur metteur en scène Théodore Larue, qui au fur et à mesure de son déroulement, provoque le désappointement, l'ahurissement et l'ire des spectateurs exaspérés. Après ce nouveau fiasco public, notre infortuné et pourtant fort sympathique homme de lettres décide de passer quelques jours de vacances, en bord de mer, dans la région d'Etretat, en compagnie de son épouse Lucie. C'est là qu'il revoit, par hasard, lors d'une virée en mer, son cher ami Mouche, perdu de vue depuis une vingtaine d'années qui l'invite, lui et sa compagne, sur son petit yacht pour une agréable croisière en mer, en direction du Danemark. Tout se déroule à-peu-près normalement, hormis un puissant mal de mer et une inattendue et fort impressionnante tempête. L'indicible malheur, sous l'anodine apparence d'une vague gigantesque, jette à l'eau le pauvre Théodore. Après d'infructueuses recherches, on le considère comme mort, disparu en mer. Lorsque la presse se saisit de la funeste information, il ressort très rapidement, comme c'est souvent le cas lors du décès d'un artiste quelconque, que le pays vient de perdre un incommensurable génie de la scène et que ses pièces anciennes et même posthumes sont de puissants chefs-d'œuvre inoubliables que tout le monde veut voir, programmer, interpréter. C'est ainsi que l'on propose rapidement à la veuve (un peu) éplorée, une fortune pour exploiter les moult productions de son défunt mari. Mais il va s'avérer que notre nouvelle gloire des tréteaux n'est pas morte et que Théodore Larue a pu se sauver d'une tragique noyade, récupérant, vaille que vaille, auprès d'une compatissante famille de pêcheurs.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Un vrai festival d'humour et de contentement, sur une subtile thématique proche d'une célèbre pièce de
Luigi Pirandello qui prouve à nouveau l'extrême qualité des films issus de la fameuse maison de production franco-russe, Albatros (1922-1937) dont l'ensemble commence à ressortir dans quelques cinémathèques.