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THE GHOST WRITER-2009-
Nationalités : Grande-Bretagne / France / Allemagne
Titre VO : The ghost writer
Durée : 2h08
Date de sortie en France : 03/03/2010
Themes
Réalisation : Roman POLANSKI
Scénario : Roman POLANSKI
Collaboration à l'adaptation : Robert HARRIS
Inspiration : D'après le roman L'homme de l'ombre de Robert HARRIS
Prise de vues : Pawel EDELMAN
Musique : Alexandre DESPLAT
Distributeur : Pathé Distribution
Visa d'exp. : 119365
Résumé
Ancien Premier Ministre britannique, Adam Lang qui séjourne actuellement sur une petite île des Etats-Unis, dans un spacieux et confortable bungalow côtier, avec son épouse Ruth, sa secrétaire particulière Amelia Bly et l'habituel petit staff domestique et sécuritaire, est en train d'écrire ses mémoires, avec l'aide d'un nouveau nègre littéraire (ghost writer) chargé de mettre en clair et en style, ses commentaires et ses confidences, en particulier durant son séjour au 10 Downing Street. En effet, le dernier scribouillard, un certain Mike Mac Ara, affecté aux fameuses chroniques mémoratives, a été retrouvé noyé sur une plage proche, en apparence, victime d'une mortelle chute lors d'une banale traversée en ferry. Désigné par la maison d'édition londonienne Rhinehart Inc. pour continuer la délicate tâche écrivassière, en moins de quatre semaines, notre nouvel arrivant finit par découvrir, à travers les confidences de certains autochtones et une mystérieuse enveloppe ingénieusement dissimulée, renfermant quelques photos plutôt intrigantes, que le décès de son prédécesseur pourrait être tout simplement un crime maquillé en accident ou en suicide. De plus, la situation politique voire judiciaire de son commanditaire se présente comme des plus houleuses, accusé d'avoir fait torturer et livrer aux autorités américaines, quatre prétendus terroristes islamistes, en fait d'être entièrement inféodé à la CIA, sous l'égide et le contrôle du pouvoir yankee.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Un percutant et paranoïaque thriller politique, réalisé avec maestria et conviction par un insidieux et convaincant Polanski, dénonçant avec insolence et détermination les arcanes politiques et médiatiques d'événements contemporains possibles et plausibles dont on nous présente, dans l'actualité quotidienne, que les contours opportuns et les satisfaisantes et rassurantes apparences.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Comment faire pour s'échauffer dans une dernière partie un peu plus alerte, gommant plus d'un tour de cadran vous ayant tenu en éveil par miracle. Un sursaut soudain auquel on ne croyait plus, propulsé d'un contexte gris, pluvieux, venteux et glacial autant à l'extérieur qu'a l'intérieur d'un bunker isolé du monde.L'atmosphère tranchante et robotisée d'un récit conçu comme un puzzle dans une photographie somptueusement blafarde.Chaque pièce faisant progresser lentement l'ensemble vers un coup de fouet final bien tardif.Un opus Politique certainement valeureux, mais carburant au diesel, ceci nécessitant une attention soutenue dans un esprit préférant faire languir les sens plutôt que de les animer.
Note : 15/20
. Bien fait, cadres audacieux, acteurs bien dirigés, du suspense, quelques étincelles, on suit sans peine Ewan Mc Grégor en villégiature avec vue sur mer... Et puis, je trouve que ça s'essouffle, ou alors le malaise crée trop de tension stérile... Comme dans un bon Hitchcock, l'atmosphère intrigue au départ, c'est historiquement validé, on se doute bien que pareils plans sont monnaie courante et pas, comme une presse bien-pensante le brandit un peu vite, l'apanage russe. Oui, sauf que le traitement de tout ça à travers cet "écrivain-fantôme" m'a paru infiniment glacial et lancinant côté déroulement ! Un scénario qui mise trop sur l'attente pour l'attente, une infinité de rebondissements tous présentés sur le même ton, désolée, mais je me suis ennuyée... Une histoire inspirée d'un livre. Etonnant comme le film recèle de multiples lectures : difficile par exemple, pour qui a lu "Roman" de Polanski, de nier une perceptible identification du réalisateur à son récit côté exil, traque quasi permanente. Impossible d'escamoter la plongée dans l'univers des personnalités coupées en deux entre vies privée et publique. En spectateur ouvert, autonome avec toute sa tête, pas le moins du monde en justicier comme semblent le craindre quelques professionnels empressés d'estampiller "chef-d'oeuvre" certes un grand classique mais qui, à mon goût, manque de sel !
Bibliographie