Madame Diane de Florange, une fringante veuve, sonne sa diligente bonne qui lui apporte le petit déjeuner. Elle vient de recevoir à nouveau une missive de monsieur de Lestrac qu’elle refuse de décacheter, choisissant de renvoyer l’ensemble des lettres non lues à son expéditeur. Ce dernier se lamente auprès de sa manucure du repoussant traitement que lui inflige la belle en refusant systématiquement de lire ses billets doux. La pertinente employée, qui s’occupe aussi des beaux doigts de la distante, lui propose alors de glisser un de ses petits mots amoureux dans l’enveloppe contenant la facture mensuelle adressée à la farouche. Sitôt dit, sitôt fait. Mais la cruelle destinataire prend fort mal la chose, déchirant l’épistolaire déclaration, renvoyant notre dévouée manucure en la traitant d’entremetteuse. Pourtant, un peu plus tard, reconsidérant la question, madame de Florange finit par reconstituer le petit mot si rapidement détruit. Finalement la chance va enfin servir notre amoureux transi puisqu’à deux fois, il va lui sauver la vie. Une première fois, lorsqu’un pied de la belle se trouve par hasard malencontreusement coincé dans un rail de tramway alors qu’une rame se profile au loin, une seconde fois, lorsqu’un brutal cambrioleur la menace de bien des excès et des tourments. Diane finit par accepter de l’accompagner au bal de l’ambassade où notre brave énamouré prendra la défense de sa dulcinée outragée, dans un duel où il sortira blessé. Toutes ses bonnes et dévouées actions vont finalement mener au mariage et un peu plus tard à la traditionnelle naissance d'un premier rejeton.

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