Dieu que c'est mauvais, comparé à la sublime version de Robin Hardy, réalisé durant l'année 1973 ! De cette magistrale réalisation sur un même sujet, il ne reste ici que la trame, grossière et lourde, sans aucune subtilité ni finesse. Nicolas Cage, quand il n'est pas assailli par ses rêves récurrents, n'arrête pas de courir, en long, en large et en travers, faisant pâle figure face à la performance toute en inquiétude et en nuance d'un fabuleux Christopher Lee, dans la mouture originale. Et que dire de la triste et morne cérémonie festive, à mille lieues des envolées panthéistes, orgiaques et paganistes qui transfigurent et balayent de son souffle incandescent, le premier opus.