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THE WICKER MAN-1973-
Réalisation : Robin HARDY
Scénario : Anthony SHAFFER
Inspiration : D'après un roman de David PINNER
Source d'inspiration : Le remake de ce film : THE WICKER MAN (2006)
Prise de vues : Harry WAXMAN
Musique : Paul GIOVANNI
Récompenses
Licorne d'Or, Festival Fantastique de Paris 1974
Nota
Il existe une director's cut qui dure 99 minutes.
Distributeur : Les Acacias
Visa d'exp. : 116843
Résumé
Solide et fervent pratiquant des immuables et rigoureux préceptes moraux de la religion catholique, le sergent Neil Howie, de la police des Highlands, décide de se rendre en hydravion, sur la petite île de Summerisle, après avoir reçu une inquiétante et curieuse lettre anonyme, accompagnée d'un portrait, lui signalant la mystérieuse disparition, depuis plusieurs mois de Rowan Morrison, une gamine d'une douzaine d'années. Sur place, il se heurte tout d'abord à une sourde et taciturne défiance de la population locale qui nie (jusqu'à la propre mère de l'enfant) l'existence de l'adolescente présente sur la photographie montrée à ses interlocuteurs, visiblement de mauvaise foi. Bien déterminé à continuer sa tortueuse enquête le lendemain, il prend une chambre à la seule auberge du coin, où règne une joyeuse ambiance libertaire et festive, quelque peu dérangeante pour le rigorisme moral de notre oppressé et rigide pandore. Dans la matinée suivante, alors que l'ensemble de la population locale se prépare à la traditionnelle fête des récoltes, Howie découvre au cours de ses pérégrinations sur l'île que la totalité des habitants vit dans une forme de panthéisme exubérant et démonstratif, adorant la nature et les forces primitives, dans une convivialité libidinale généreuse et chaleureuse. Son enquête le conduit auprès de lord Summerisle, le seigneur de la petite contrée, dont le comportement et les propos ne rassurent guère notre policier de plus en plus outré et scandalisé par ce paganisme ambiant et païen qui prône sexualité débridée et rituels sacrificiels pour honorer et plaire aux prétendus dieux de la fertilité et de la prodigalité. Convaincu d'un drame imminent, craignant pour la vie de l'adolescente disparue, Howie se résout à quitter ces lieux immoraux pour sa foi et ses croyances, avec la ferme intention de revenir avec quelques collègues déterminés à des investigations d'envergure. Mais son hydravion refuse de redécoller, confirmant ainsi que son brûlant destin est bien lié à ce bout de terre.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Avec en allègre filigrane sonore quelques antiennes et comptines celtiques, éclairant les us et coutumes amoraux d'un insulaire microcosme faussement béotien, cette étonnante et fascinante œuvre délicieusement vénéneuse, devenue culte, reste un grand moment de cinéma d'une subtilité et d'un magnétisme époustouflants.
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Bibliographie