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Nationalité :
États-Unis231
Durée : 1h20
Date de sortie en France : 22/02/1950
Nota
Alfred Hitchcock apparaît au début du film, au bras d'une jeune femme
Distributeur : Warner Bros
Visa d'exp. : 8281
Résumé
Brandon Shaw et son ami Philip, deux étudiants de la High Society new-yorkaise, sont fascinés par la théorie de leur professeur, Rupert Cadell, qui affirme que les êtres supérieurs ont le droit de détruire les êtres inférieurs qui encombrent la société. Vue de l'esprit, que nos deux cerveaux perturbés, ont tôt fait de mettre en pratique sur la personne de leur jeune condisciple, David Kentley.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
Chef-d'oeuvre du film "noir" d'un brillant cynisme absolu dont l'insoutenable tension, entre paranoïa et mondanité, frise la perfection, pour notre plus grand plaisir !
Critiques - Commentaires Public
5158
inconnu(e)
C'est peut-être un des tous meilleurs films d'Hitchcock, même s'il est moins connu que d'autres. Le huis clos, rarement effectué au cinéma, est ici remarquablement réalisé. Par son originalité, le film est exceptionnel, mais aussi par la thématique générale, plus subtile que l'on peut le croire. Le premier aspect essentiel est la condamnation de toute forme d'intolérance, de volonté de supériorité et d'inégalités. Le film ne condamne pas seulement la barbarie nazie (le film date de 1948), mais toute forme d'inégalités et de crime. Mais la responsabilité des intellectuels, l'importance des maîtres à penser dans l'avenir d'un pays est magistralement traitée ici, donnant la même importance à leurs paroles que si elles étaient des actes. Et c'est pour cela que ce film est encore aujourd'hui cruellement d'actualité.
2266
inconnu(e)
C'est peut-être une réussite technique, mais cela ne parvient pas à faire pardonner au réalisateur ses clichés homophobes(pratique, hélas! , courante). Un film où les hétérosexuels sont présentés comme les bons et les homosexuels comme les méchants, ne peut être une réussite, c'est l'évidence. Hitchcock est un maître du cinéma ("The rope" est une prouesse technique), mais il manque à son art quelque chose d'essentiel : la tolérance et la fait de regarder plus loin que le bout de son nez. Honte à lui, donc.
5575
Excellent suspense d'Hitchcock en adéquation avec une performance technique (plan séquence prolongé)et le jeu des comédiens : John Dall en tête, inoubliable (mais hélas oublié) héros du "Démon des armes", les seconds rôles étant très efficaces: Edith Evanson et Constance Collier notamment. Ceci dit, on ne peut taxer Hitchcock d'avoir des relents homophobes, puisque la pièce d'où est tirée le film provient d'un fait divers historique, mettant en scène deux jeunes gens homosexuels voulant prouver leur supériorité intellectuelle. Richard Fleischer reprendra ce thème dans "Le génie du mal" avec Bradford Dillman et Dean Stockwell.
7049
Une partie d'échecs entre deux jeunes étudiants et un professeur astucieux ayant nourri volontairement leur écoute sur l’élaboration d'un meurtre parfait pour mieux le démanteler le moment venu. Cobayes endimanchés passant à l’acte sans soupçonner un seul instant qu’ils ne sont que les ressources d’un plan machiavélique dont le chef d'orchestre n’est qu’un enseignant impétueux avide de démontrer en public qu’il possède encore une puissance intuitive. Une expérience programmée dans le temps renforçant la dominance d'un maitre de jeu astucieux disposant ses cartes maitresses dans une logique presque machiavélique.