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UN DIMANCHE COMME LES AUTRES-1971-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : Sunday bloody sunday
Durée : 1h45
Date de sortie en France : 22/09/1971
Themes
Réalisation : John SCHLESINGER
Scénario et Dialogues : Pénélope ILLIAT
Prise de vues : Billy WILLIAMS
Produit par Joseph JANNI
Montage : Richard MARDEN
Autres Récompenses
Writers Guild of America, (USA) 1972, Meilleur Scénario ..... ZYK - Writers' Guild of Great Britain 1972, Meilleur Scénario
Distributeur : Artistes Associés
Résumé
De l'amour, des couples et des manques...
Vendredi : le docteur Daniel Hirsh, médecin généraliste londonien, à l'aise et en charme dans sa superbe et confortable cinquantaine, tente vainement de joindre son amant, un certain Bob Elkin, décorateur-plasticien-designer en vogue, d'une bonne quinzaine d'années plus jeune que lui. Au même moment, Alex Greville, une jeune femme divorcée, qui travaille comme cadre dans une officine privée de reclassement pour chômeurs en fin de droits, quitte son appartement, en retard et en précipitation, pour garder quelques enfants d'un couple ami, les Hodson, l'espace d'un week-end, en compagnie de Bob Elkin, son amant...
Samedi : ce dernier décide de rejoindre, durant une partie de l'après-midi, Daniel qui a fomenté de réjouissants projets concernant un séjour commun en Italie. Au retour de son compagnon, Alex grogne et bougonne un peu de l'indisponibilité chronique de son amant qu'elle sait partager avec le fringant praticien qui, de son côté, au départ du garçon, croise nocturnement une ancienne relation sexuelle pas très amène...
Dimanche : Bob et Alex se promènent avec les cinq enfants Hodgson. Kenyatta, la turbulente chienne de la famille se fait écraser par un camion. Retour des parents. Alex rentre seule chez elle. Quelques bribes du passé qui remontent aux frayeurs de son enfance, se mêlent à ses rêvasseries...
Mardi : Alex qui dîne chez ses parents, apprend insidieusement que son ancien mari aimerait bien renouer avec elle. Quelques confidences et considérations maternelles la laissent dans une morne expectative...
Mercredi : Alex songe de plus en plus à démissionner de son boulot. Lors d'une soirée entre amis, organisée chez Daniel, une virulente altercation entre l'homme et la femme d'un couple invité, provoque le départ exaspéré de Bob. Il décide de se rendre chez Alex qui passe la nuit, chez elle, en compagnie de George Harding, un vague client de l'agence de recrutement, qui s'en va, fair-play, dès l'arrivée du jeune homme...
Jeudi : alors que Daniel prépare minutieusement le fameux voyage projeté en Italie prévu avec Bob, ce dernier se fait vacciner contre la variole pour un éventuel séjour aux States, en prospection professionnelle...
Vendredi : Bob revoit Daniel et lui parle de sa résolution de plus en plus probable de partir à New York pour rentrer en contact direct avec une clientèle fortement intéressée par ses étonnants mobiles liquides...
Samedi : Daniel s'en vient à la synagogue pour les treize ans de Jonathan, (Bar Mitzvah) le fils de son frère et se souvient de sa propre "investiture". Avant son départ, Bob se rend chez Alex qui refuse de l'accompagner aux Etats-Unis, refusant même d'attendre son éventuel come-back. Daniel est appelé d'urgence à l'hôpital Saint Stephen. A sa sortie, Bob l'attend patiemment chez lui...
Dimanche : Daniel rencontre Alex en sortant d'un dîner de chez les Hodson. Bob est définitivement parti, laissant son toucan aux soins d'Alex. Daniel prend des leçons de phonétique italienne. La vie continue.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 17/20
En filigrane d'une alarmiste crise économique et politique, rabâchée jusqu'à la nausée par l'ensemble des médias britanniques et d'une omniprésence saturée des services de messageries téléphoniques, la nécessaire stabilité affective est mise désormais aux abonnés absents. Constat lucide et désenchanté, sur fond d'amours crépusculaires, de la relativité du bonheur, de l'improbable liberté sexuelle et des éternels conflits entre le désir et la privation. Au-delà d'une apparent désenchantement, voire amertume des principaux personnages, reste le constat lucide et positif que "tout amour, tout moment de bonheur, pour éphémère, imparfait et entaché de souffrance qu'il soit, vaut toujours la peine d'avoir été vécu" dixit le réalisateur. Une oeuvre visionnée à sa sortie, il y a presque quarante ans, fort mal appréhendée à l'époque, dans son évidente plénitude, jugée à tort superflue et ennuyeuse, qui s'est dévoilée tout naturellement, corollaire et complice de nos propres et nécessaires évolutions.
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