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Nationalité :
Japon94
Titre VO : Honogurai mizu no soko kara
Durée : 1h37
Date de sortie en France : 26/02/2003
Distributeur : Diaphana Distribution
Visa d'exp. : 106799
Résumé
Yoshimi Matsubara vient de divorcer et veut obtenir la garde définitive de sa fille Ikuko, âgée de six ans. La mère et l'enfant viennent d'emménager au sixième étage d'un immeuble vide, hormis la présence d'un vieux gardien, dans un appartement qui se révèle rapidement insalubre. En effet, d'inquiétantes et persistantes infiltrations humides gouttent du plafond, inexorablement. Bientôt d'étranges bruits de pas et une petites sacoche d'écolière suscitent questionnements, doutes et craintes.
Critiques et Commentaires
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Superbe oeuvre fantastique au remarquable crescendo dans les méandres de l'inquiétude et de la peur par un réalisateur qui se spécialise dans le genre.
Critiques - Commentaires Public
7449
Inutile de se morfondre en attendant désespérément quelques hypothétiques scènes de terreurs dans un climat soporifique à l'extrême. Comme bien souvent la vérité est ailleurs tissée entre les lignes d'un travail d'une lenteur éprouvante laissant notre épiderme constamment sur ses gardes reposer sagement malgré quelques tentatives clairsemées se voulant terrifiantes, mais n'atteignant jamais les hauteurs éthérées.L'essence de cet opus est sans aucun doute son énorme sensibilité.Le pays du soleil levant nous dévoile sa face cachée, son désespoir et sa solitude à l'intérieur d'un immeuble triste et sombre dont les couloirs et les plafonds sont inondés de larmes.Le site pleure son silence et son isolement sur ses murs et ses toits.L'enfant fantôme se sert de la terreur pour approcher ses semblables en dissimulant dans ses apparences floutées un manque profond.Le besoin impératif de se blottir dans les bras d'une mère de passage dont les sens s'éveillent devant tant de souffrance."Dark Water" est un film poignant sur le mal du siècle, l'abandon et l'indifférence faisant de ses principales victimes des ressources vivantes fragiles, isolées, livrées à elles-mêmes, dans un monde insensible managé par la procédure ou à des créatures de l'au-delà, condamnées à la panoplie terrorisante, paravent d'un état insoutenable, le manque d'affection.