Un véritable film "ovni" comme on n’en voit guère qu’une fois par décennie (et encore), avec un peu de chance et beaucoup de jugeote, marqué par au moins deux incroyables séquences, époustouflantes de réalisme et de folie (la tranchante mise bas d’un vache en difficulté de vêlage) et (l’hystérique "possession" de quelques paroissien(ne)s en chaotiques exutoires érotico-religieuses et collectives transes expiatoires) qui donnent à cette oeuvre immense, incroyable, tératologique, une éternité indiscutable, indiscutée, dans la nécessaire radicalité cinématographique trop souvent absente de l'ensemble de nos écrans blêmes, cafardeux et timorés.