Fiche Film - APRÈS MOI LE DÉLUGE

Ancien étudiant d'Oxford, le fringant Stanley Windrush, descendant d'une riche famille anglaise, cherche sa voie et son avenir professionnels dans l'industrie légère, aussi bien dans les détergents que les gâteries biscuitées, sans guère de succès, et se retrouve finalement embauché, après onze échecs flagrants et consécutifs, dans l'usine d'armement d'un oncle compréhensif, le décontracté Bertram Tracepurcel. Pour bien assimiler tous les rouages de l'entreprise, il est engagé comme simple manœuvre sans qualification et débute dans l'apprentissage de la conduite des chariots de manutention, sous la férule attentive du rugueux délégué syndical, un certain Fred Kite, marxiste autoritaire et convaincu qui, dans un premier temps a pris le nouvel arrivant pour un mouchard chargé par la direction de chronométrer les ouvriers dans leur labeur quotidien et qui finalement rassuré, lui loue une chambre dans sa maison au grand contentement de sa pulpeuse et pétasse de fille qui travaille aussi à l'usine. Mais la compétence de Stanley frise la perfection face à la paresse et à l'incurie des autres ouvriers qui ne pensent qu'à se la couler douce, boire un verre, jouer aux cartes. Une situation provoquant bientôt une grève dans l'usine qui arrange d'ailleurs fort bien les dirigeants en pleine magouille et carambouille financières avec un client berbère.

Critique

Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches

Note Cinéfiches : 15/20

Avec un constant et coriace mordant, une bienvenue accumulation de situations hénaurmes et des comportements ubuesques aussi bien de la part des ouvriers que des cadres, cette œuvre acide et d'une redoutable efficacité sous ses dehors humoristiques, dénonce avec panache et brio, mine de rien, des situations délirantes, quelquefois peu éloignées d'une pas si ancienne réalité professionnelle.

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Bibliographie

Cinéma 60 n° 47
Contre-Champ n° 1 (Décembre 1961)
Saison Cinématographique 1960