Aucun résultat pour cette recherche
L'IMPOSSIBLE MONSIEUR PIPELET-1955-
Nationalité : France
Durée : 1h25
Date de sortie en France : 07/09/1955
Genre : COMÉDIE
Réalisation : André HUNEBELLE
Scénario et Dialogues : Jean HALAIN
Prise de vues : Paul COTTERET
Assistance Prise de Vues : Guy SUZUKI
Musique : Jean MARION
Montage : Jean FEYTE
Distributeur : Pathé
Visa d'exp. : 16647
Résumé
Le quotidien des locataires d'un petit immeuble de Montmartre vu à travers les yeux et les réactions d'un couple de concierge, Monsieur et Madame Martin.
Critique
Ajouter Votre
Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Voilà encore un bien sympathique comédie, sortie tout droit d’une autre époque. Monsieur Pipelet (Michel Simon), concierge et facteur de métiers – deux emplois, presqu’un comble aujourd’hui -, félicite sa fille (la mignonne Etchika Choureau, dont la carrière s’arrêtera subitement dix ans plus tard) d'avoir réussi son bac. Courtisée par un intellectuel, le fils (Louis Velle) de son propriétaire médecin, l’idylle n’est pas vraiment au goût de ce dernier. Un sujet apparemment léger, derrière lequel se cache pourtant des problèmes sociologiques courants pour l’époque, quand hauts bourgeois et petit monde ne pouvaient imaginer un instant pouvoir s’unir. Le fils d’un médecin avec la fille d’un concierge, aussi brillante soit-elle, allons bon, pensez donc ! La mentalité est dépassée, et sera l’une des causes logiques du grand chambardement de mai 1968.Beau-frère de Michel Simon dans le film, Louis de Funès tient ici un second rôle intéressant, tout comme les irremplaçables et fidèles Noël Roquevert, Jess Hahn ou Jacques Dynam, quatre cents films à eux trois. Un fiction dans laquelle on a l’impression parfois qu’il ne se passe absolument rien (!), mais qui garde un côté aussi magique que touchant, surtout grâce à ses aspects nostalgiques (ambiance bon enfant, casting avec des personnages hors norme, côté documentaire…). Une bonne bouffée d’oxygène ! Quant au réalisateur, André Hunebelle, il nous offre une douceur tout à fait à l’opposé des ses films les plus célèbres, du "Bossu", aux épisodes de "Fantômas" ou encore des "Oss 117"...
Bibliographie