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TROIS DAMES ET UN AS-1952-
Nationalité :
Grande-Bretagne251
Themes
Danse
- cinéma britannique -
Résumé
Citoyen d'origine fort modeste (sa mère est simple lavandière dans la petite ville britannique de Bursley) Edward Henri "Denry" Machin a voulu de tous temps émerger de sa passable, voire médiocre condition quotidienne, quitte à donner un petit coup de pouce discret et pragmatique au rétif destin d'une ascension sociale fortement souhaitée. Pour commencer, il falsifie avec doigté et conviction son bulletin scolaire, décrochant de facto une conséquente bourse d'études. Il obtient une place de clerc, auprès d'un certain Herbert Duncalf, un revêche et rugueux notaire de la contrée, profitant de l'opportunité d'avoir retrouvé le portefeuille bien garni de l'éminent personnage qui se sent obligé de récompenser son honnêteté (calculée), en l'engageant. Une nouvelle occasion se présente à lui pour élargir ses relations, lorsque son employeur lui demande de rédiger les invitations pour le bal annuel donné par la comtesse de Chell, une atypique personnalité dans la région. Immédiatement, il réalise une invitation à son nom, sans oublier un second faire-part pour son tailleur qui en échange lui procure un habit de soirée et une troisième invitation pour l'intrigante Ruth Earp, professeur de danse censée lui apprendre les raffinés rudiments d'une soirée festive. Pris en sympathie par l'aristocrate, Edward se sent de plus en plus amène à gravir les échelons de la fortune, en devenant dans la foulée receveur de loyers pour le compte du riche Herbert Calvert, puis pour un second homme en vue de la cité. C'est en passant quelques jours de détente sur la côte, en compagnie de la dépensière Ruth et de son amie Nellie Cotterill, alors qu'une puissante tempête met en péril un bateau norvégien, qu'une insolite idée d'accroître son assise financière, lui vient à l'esprit.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 15/20
Sans jamais verser dans la méchanceté et la prévarication, mu seulement par une légitime et compréhensible ambition, dénué de tous sentiments de malversation, de cupidité ou de malhonnêteté, le personnage incarné par le toujours étonnant Alec Guinness ne peut qu'attiser notre bonhomme sympathie et notre discret assentiment.