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LA FILLE DE L'ENFER-1931-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Safe in hell
Durée : 1h08
Genre : DRAME
Themes
Réalisation : William A. WELLMAN
Inspiration : D'après une pièce de théâtre de Houston BRANCH
Prise de vues : Sid HICKOX
Musique : Clarence MUSE
Distributeur : Warner Bros
Résumé
Gilda Carlson exerce depuis peu le contraignant métier de call-girl, tenant certains soirs compagnie à des hommes en disponibilité et en manque d'affection. Sur un appel téléphonique d'une de ses amies, elle se rend dans une luxueuse demeure, pour se retrouver finalement en face du richissime Piet Van Saal dont elle fut, quelques temps, l'employée et la maîtresse, avant d'être licenciée par l'épouse de ce dernier, mise au courant de la situation. Ces inattendues retrouvailles seront plutôt houleuses et violentes. L'arrogant bonhomme se retrouve assommé par le jet d'une efficace bouteille, qui provoquera en même temps la chute d'une bougie et un dévastateur incendie. Ayant appris par les journaux du lendemain, le décès du libidineux personnage, et devant la crainte d'une injustifiée et terrible accusation de meurtre, elle accepte de partir avec son petit ami, le sympathique Carl Bergen, un officier de la marine marchande, pour être déposée sur une discrète île bénéficiant d'un statut d'exterritorialité et assujettie à aucune procédure judiciaire d'extradition. Elle trouvera sur place refuge dans un basique hôtel local, fréquenté par quelques autres transfuges ayant aussi fui les rigueurs pénales de la justice de leur pays. Le couple devra se séparer durant un long mois, non sans avoir convolé en justes et légales noces, son amoureux, officiant lui-même la cérémonie, comme le droit maritime lui permet. Une pénible et fastidieuse attente se met en place pour la jeune femme, sans cesse courtisée, sollicitée, importunée par la pénible gent masculine des lieux.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 16/20
Une superbe oeuvre mélodramatique pour laquelle on dépassera facilement les évidentes invraisemblances scénaristiques, pour ne garder qu'une magnifique dramaturgie fataliste, sans cesse renforcée par une superbe image en noir et blanc, concoctée par l'efficace et prestigieux cameraman Sidney Hickox, et rehaussée par la lumineuse beauté de l'actrice principale, la pétulante Dorothy Mackaill.
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