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TUEURS DE DAMES-1955-
Nationalité : Grande-Bretagne
Titre VO : The ladykillers
Durée : 1h36
Date de sortie en France : 03/02/1956
Genres : COMÉDIE / COMÉDIE
Scénario : William ROSE
Prise de vues : Otto HELLER
Musique : Tristram CARY
Production : Ealing Studios
Distributeur : Rank
Visa d'exp. : 17961
Résumé
Une sympathique vieille dame, Miss Wilberforce, un peu maniaque, un peu fantasque, loue une chambre à un groupe de musiciens classiques. A leur tête, le professeur Marcus et quelques acolytes-complices qui projettent de dévaliser un important transfert de fonds qui doit transiter par une gare londonienne. Leur but, utiliser la naïveté de leur logeuse, pour récupérer leur butin.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 20/20
Petit bijou intangible de la meilleure comédie anglaise, à l'inoubliable humour britannique, qui reste un intangible chef-d'oeuvre produit par les fameux Ealing Studios à l'origine de bien des fulgurances cinématographiques de l'époque.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
Quelle admirable petit bout de femme que Katie Johnson, haute comme trois pommes et lumineuse comme une jeune starlette débutante de l'extraordinaire Ealing Studios, petite maison de production anglaise qui, sur une période d'une dizaine d'années seulement, nous aura gratifié de quelques fantastiques chefs-d'oeuvre britanniques à jamais inoubliables. D'une fraîcheur de soubrette malgré ces quatre-vingt printemps, Mrs Wilberson (dans le film) mélomane et mythomane dans sa bonté fragile de vieille fille coquette, saura se débarrasser sans coup férir des cinq brutes épaisses venus comploter un radical hold-up, dans l'anonymat de leur chambre d'hôte. Et l'on aura droit au musical subterfuge du petit orchestre à cordes, révisant interminablement un unique menuet de Boccherini, comme intermède entre la mise en confiance de notre logeuse et le vol du fastueux contenu d'un anonyme camion blindé. Une comédie exquise et savoureuse, british jusqu'au bout des ongles, avec son éternel thé de cinq heures, ses affables bobbies de quartier et son humour si particulièrement feutré, que je viens de revoir à nouveau, la semaine dernière, à l'aube de mes trente-cinq ans, pour la troisième fois déjà, avec le subtil contentement de partager votre propre enthousiasme pour ce bijou de film...
Bibliographie