Radiographie incisive et acerbe d'une famille aristocratique d'origine parisienne, à la veille d'un Noël dans les années 1890, régit par la rigidité relationnelle, les apparences et les faux-semblants et bousculée en profondeur par les insidieuses lianes du désir. Douce, la jeune fille de la maison, en est le symbole marquant.
Film remarquable et noir, d'une constante froideur entre désespoir et méchanceté, qui mérite une nouvelle redécouverte ainsi d'ailleurs que toute l'oeuvre du cinéaste.