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LES VOYOUS-1959-
Nationalité : Espagne
Titre VO : Los golfos
Durée : 1h28
Nota
Le film eut des problèmes avec la censure de son pays.
Résumé
Une bande de jeunes désoeuvrés issus de milieux défavorisés, ceux des barrios, ces miséreux quartiers populaires madrilènes où s'entassent des milliers de pauvres hères abonnés à une pauvreté endémique et contraints à une constante débrouillardise, se retrouve tous les jours à traîner leur piteuse vacuité et leur tenace médiocrité. Ce petit groupe d'une dizaine de post-adolescents passe leurs journées à commettre moult petits larcins pour d'abord survivre, essentiellement sur le grand marché public de la capitale, dérobant fruits, légumes et autres produits fermiers, aux étals, dans les cageots des porteurs et les moult ballots de marchandises transbahutés par les nombreux manutentionnaires. Bien sûr, d'autres chapardages plus du tout alimentaires, sont perpétrés à longueur de journées qui vont du vol sur des motos, de bouchons de réservoir, de rétroviseurs, de phares arrachés ou par exemple du matériel de dépannage d'un camion en stationnement. Et depuis peu les larcins deviennent de plus en plus importants, fréquents, depuis que l'un d'eux, prénommé Juan, qui semble manifester certains évidents talents pour la tauromachie, a besoin d'une forte somme d'argent, environ vingt mille pesetas pour faire officiellement son premier combat, dans une arène, devant un public, en tenue traditionnelle. Aussi une forme de brutalité envers des personnes, pour se procurer de l'argent, devient une obligation primordiale, incontournable pour les jeunes mécréants. Entre l'agression d'une pauvre aveugle, vendeuse de cigarettes et de billets de loterie, celle d'un vieux quidam dans un ascenseur, d'un chauffeur de taxi ou du gérant d'un garage ainsi qu'un client, les mauvais coups s'enchaînent et mettent en état d'alerte certains services de police qui rapidement soupçonnent notre future toréador dont ce sera un pitoyable "moment de la vérité" alors même que les pandores ont investi les gradins de l'arène.
Critique
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Largement charcuté par la censure franquiste et paradoxalement choisi pour représenter son pays au 13e festival de Cannes, ce premier long métrage du réalisateur Carlos Saura a comme singulière particularité d'être parfaitement dans la novatrice mouvance cinématographique de l'époque (free cinéma, nouvelle vague) tout en étant fortement imprégné des codes et des atours du néoréalisme finissant.
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Bibliographie