inconnu(e)
"Rouge", couleur agressive à l'abord, est ici apaisante : elle transfigure tout les personnages d'une trilogie unique et grandiose. La direction d'acteurs est comme toujours chez Kieslowski, irréprochable. La musique est d'une incroyable subtilité, elle accompagne à merveille le jeu des acteurs. Seul reproche: à vouloir faire à tout prix une parabole sur l'homme, on rend les personnages moins attachants. Irène Jacob est ainsi peut-être moins lumineuse que dans "La double vie de Véronique", mais elle nous rend meilleur au sortir de la projection. C'est très beau et très rare. Un film chargé des espoirs d'un désespéré... (P. S.: sans oublier Van Den Budenmayer!!) NDLR : alias Zbigniew Preisner.