Pourquoi n’avoir pas laissé reposer éternellement en paix l’emblématique fin du premier opus. Cette suite n’explique rien, pire elle dénature par son parcours sans éclats un premier jet révolutionnaire, provoquant, presque jouissif dans sa refonte complète d’un cinéma éradiqué par ces nouvelles images hors du commun. Le contenu de cette mission de sauvetage pâlotte se réduit à un laborieux et lassant parcours vers la mise en lumière d’un phénomène local, bien basique pour un univers infini.Le message semble plus philosophique qu’autre chose. Un soleil supplémentaire est offert à la contemplation d’une terre sans repères, menacée par un douloureux conflit mondial pendant qu’un ordinateur rédempteur, jadis hyper dangereux, est reconnecté afin de remettre sur les rails du retour, une mission en danger.Le potentiel de la luminosité nouvelle d’un soleil raté permet au deux maîtres du monde de se positionner dans les étoiles en qualité de scientifiques raisonnants, uniquement par les procédures intellectuelles de leurs métiers, pendant que des militaires et des politiciens en viennent aux mains sous leurs pieds.Russes et Américains, isolés de la poudre et du discours, se rapprochent les uns des autres, par l’équation commune, seule puissance capable de les unir dans l'unique royaume irréfutable, les mathématiques.Une procédure éternelle, passionnelle, vraie dans l'incapacité d'être déstabilisée par l'ivresse d'un contexte terrestre passager.