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Nationalité :
États-Unis231
Nota
Dernier film muet de Lubitsch existant en deux versions, muette et synchronisée.
Résumé
1806. Un typique village suisse de haute montagne, Pontresina, est sujet aux injonctions et aux prérogatives des napoléoniennes armées françaises en lutte contre les forces mitoyennes de l'Autriche, exigeant que les habitants de la région déposent dans un chariot approprié, toutes les armes à feu disponibles parmi la population. Tout le monde, par crainte et souci d'une éventuelle répression, se plie à ce diktat militaire, hormis le sémillant Marcus Paltran, émérite chasseur, qui considère son fusil comme sa seule ressource et survie dans sa profession. L'athlétique et rebelle bonhomme est en amoureuse relation avec la gracieuse Ciglia, la fille de l'ecclésiastique du village, le respectable révérend Tass. Cette dernière compte aussi parmi ses assidus soupirants, un riche gars du coin, un certain Lorenz Gruber qui se languit de la belle, sans espoir. De son côté, Marcus, sans cesse importuné par la séduisante Pia qui aimerait bien faire succomber le garçon à ses moult avances, rabroue régulièrement l'insistante et déterminée provocatrice. Le départ des Français sera l'occasion pour les habitants du village d'une joyeuse et débordante fête carnavalesque et de folles libations dont la première victime sera l'excessif et tonitruant Marcus qui se retrouvera, sans vraiment se rendre compte de son impair, induit à l'erreur par un masque de déguisement porté par sa bien-aimée, dans les bras et les draps avec la rouée Pia. Cette dernière ne manquera pas de saisir l'occasion pour exiger le mariage avec le garçon tant convoité. Des noces fort amères et sombres qui seront suivies, quelques mois plus tard, par celles de Ciglia qui, de guerre lasse, acceptera la demande nuptiale de Lorenz. Tous les ingrédients d'un mortel et glacial drame sentimental sont désormais en place.
Critique
Critique de
Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 18/20
Une évidente perfection cinématographique, dépassant largement la banalité d'un scénario classique et convenu dans la dramaturgie de l'époque, qui éblouit surtout par la constante maîtrise du réalisateur dans la gestion de sa splendide prise de vue générale, aussi bien dans le filmage de scènes de foule que dans la représentation, en densité et conviction, de la confrontation et des dualités des personnages en scène.