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PAS DE PRINTEMPS POUR MARNIE-1964-
Nationalité : États-Unis
Titre VO : Marnie
Durée : 2h18
Date de sortie en France : 06/11/1964
Réalisation : Alfred HITCHCOCK
Inspiration : D'après le roman éponyme de Winston GRAHAM
Prise de vues : Robert BURKS
Musique : Bernard HERRMANN
Nota
Alfred Hitchcock apparaît dans le couloir de l'hôtel, croisant Tippi Hedren
Distributeur : Universal
Visa d'exp. : 29492
Résumé
Marnie, l'épouse "forcée" de l'éditeur Mark Rutland souffre de kleptomanie aiguë qui navre son mari et désarme son entourage. Il va tenter, avec son assentiment de lui clarifier son passé, d'exhumer le fameux refoulement traumatisant (sa mère prostituée; la mort d'un marin / client à laquelle Marnie avait contribué) et de la guérir définitivement de sa frigidité et de son obsessionnelle phobie de la couleur rouge.
Critiques et Commentaires
Critique de Jean-Claude pour Cinéfiches
Note Cinéfiches : 11/20
Une des rares oeuvres du grand Alfred Hitchcock plutôt ratée, frisant quelquefois le ridicule de bas étage et la pacotille psychanalytique bon marché.
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Critique/Commentaire
Critiques - Commentaires Public
inconnu(e)
Le film abuse et s'englue d'effets psychologiques tombant dans le soap opera. Mais il retient l'attention, Hitchock jouant avec la censure sur des sujets tabous à l'époque. La froide Tippi Hedren, n'attire jamais la sympathie (pas plus que dans "Les oiseaux"). On est plus sensible au jeu de Sean Connery qui s'en sort très bien dans un contre-emploi, ou celui de Diane Baker qui campe une peste avec beaucoup de finesse ou encore Louise Latham, très bon second rôle en mère tourmentée.
inconnu(e)
Le film est bien loin d'être raté. Tippi Hedren, torturée et bizarre, et Sean Connery, assumant le rôle masculin, sont remarquable. L'intrigue nous porte par son mystère, qui se dénoue par la délivrance finale, et la mise en scène est bien menée(décors, lieux). Bien qu'un peu en-dessous de son premier du même genre ("La maison du docteur Edwardes"), c'est quand même du bon Hitchcock.
inconnu(e)
"Marnie" ou le chef-d'œuvre malade d'un cinéaste obsédé. Pauvre Tippi Hedren toujours terrorisée, plaquée contre une porte comme dans « The birds ». Toutes les obsessions du maître vieillissant surgissent à chaque plan de ce film tordu. C'est magique, c'est désespéré, c'est sublime ..... Tippi Hedren reste la créature hitchcockienne la plus bizarre; parfois très belle, parfois plutôt moche, avec sa tête d'oiseau de proie, parfois très juste et d'autres fois totalement fausse, bref je l'adore tout comme ce film. SIGNE BARON.
Loïc Pessaud, cinéphage
Ce film, s'il est vrai qu'il présente des failles évidentes, surtout de la part d’Alfred Hitchcock, est loin d'être complètement raté, comme vous le dites. Pour moi, il s'agit même du dernier film vraiment personnel d’Hitchcock, sauf peut-être « Frenzy », qui, bien qu'excellent, me semble bien moins réussi que "Marnie". Hitchcock dresse avec élégance le portrait d'une déséquilibrée mentale, très bien interprétée d'ailleurs par Tippi Hedren, contrairement à ce qui a pu être dit. Sean Connery est également parfait, et le film reste passionnant. Deux scènes sont particulièrement réussies : la chasse au renard et la scène du fric-frac.
Bibliographie